Lot n° : 355 | Estimation : 400 - 500€
Égypte - DU BOIS-AYMÉ (Jean-Marie-Joseph-Aimé de Bouès, dit). Mémoires sur quelques parties de l'Égypte. Livourne et Gènes, Imprimerie de Jean Marenigh et Imprimerie de Jacques Delle Piane, 1814.
5 (sur 6) parties en un vol. in-8, broché sous couverture d'attente de papier bleu. Manques de papier au dos.
Titre général, 70 pp. [Notice sur le séjour des Hébreux en Égypte et sur leur fuite dans le désert], un f. vierge, 90 pp. [Mémoire sur les tribus arabes des déserts de l'Égypte], un f. vierge, 40 pp. [Mémoire sur la ville et la vallée de Qoçeir et sur les peuples nomades qui habitent cette partie de l'ancienne Troglodytique], 16 pp. [Mémoire sur les anciennes limites de la Mer Rouge], 14 pp. [Notice sur la Babylone d'Égypte].
Très rare édition collective, non mise dans le commerce et à faible tirage, réunissant cinq des six contributions de l'auteur à la Description de l'Égypte, et qui avaient fait l'objet de tirages à part dès 1809. Manque seulement à cet exemplaire une pièce intitulée Les Mémoires sur les anciennes branches du Nil et sur ses embouchures dans la mer (16 pp.).
Du Bois-Aymé (1779-1846), embarqué sur le Tonnant, se rendit en Égypte en tant qu'élève de l'École Polytechnique. Il passa ses examens sur place, en même temps que son ami Villiers du Terrage, et devint ingénieur des ponts et chaussées. Envoyé à Suez, il semble être parti le 16 juin 1799 avec le corps maltais. Il y travailla au nivellement de l'Isthme. Incorporé à la première commission de reconnaissance de la Haute-Égypte, qui quitta le Caire le 19 mars 1799. S'étant querellé avec son chef Girard, il fut envoyé avec le général Donzelot à Kosseir. Il y séjourna environ trois mois et prit plus tard part à la seconde campagne de nivellement de l'isthme de Suez, sous les ordres de Le Père. Il se rendit ensuite à Samangoud, voyagea dans le Delta et travailla aux mémoires qu'il allait présenter à l'Institut. Espérant rentrer en France, il partagea avec Jollois et Villiers leurs mésaventures à bord de l'Oiseau. C'est d'ailleurs à la suite d'une dispute avec le commandant de ce brick qu'il fut mis aux arrêts par Menou. Il quitta l'Egypte vers la fin septembre 1801.
Lot n° : 355
Adjuge : - €
Égypte - DU BOIS-AYMÉ (Jean-Marie-Joseph-Aimé de Bouès, dit). Mémoires sur quelques parties de l'Égypte. Livourne et Gènes, Imprimerie de Jean Marenigh et Imprimerie de Jacques Delle Piane, 1814.
5 (sur 6) parties en un vol. in-8, broché sous couverture d'attente de papier bleu. Manques de papier au dos.
Titre général, 70 pp. [Notice sur le séjour des Hébreux en Égypte et sur leur fuite dans le désert], un f. vierge, 90 pp. [Mémoire sur les tribus arabes des déserts de l'Égypte], un f. vierge, 40 pp. [Mémoire sur la ville et la vallée de Qoçeir et sur les peuples nomades qui habitent cette partie de l'ancienne Troglodytique], 16 pp. [Mémoire sur les anciennes limites de la Mer Rouge], 14 pp. [Notice sur la Babylone d'Égypte].
Très rare édition collective, non mise dans le commerce et à faible tirage, réunissant cinq des six contributions de l'auteur à la Description de l'Égypte, et qui avaient fait l'objet de tirages à part dès 1809. Manque seulement à cet exemplaire une pièce intitulée Les Mémoires sur les anciennes branches du Nil et sur ses embouchures dans la mer (16 pp.).
Du Bois-Aymé (1779-1846), embarqué sur le Tonnant, se rendit en Égypte en tant qu'élève de l'École Polytechnique. Il passa ses examens sur place, en même temps que son ami Villiers du Terrage, et devint ingénieur des ponts et chaussées. Envoyé à Suez, il semble être parti le 16 juin 1799 avec le corps maltais. Il y travailla au nivellement de l'Isthme. Incorporé à la première commission de reconnaissance de la Haute-Égypte, qui quitta le Caire le 19 mars 1799. S'étant querellé avec son chef Girard, il fut envoyé avec le général Donzelot à Kosseir. Il y séjourna environ trois mois et prit plus tard part à la seconde campagne de nivellement de l'isthme de Suez, sous les ordres de Le Père. Il se rendit ensuite à Samangoud, voyagea dans le Delta et travailla aux mémoires qu'il allait présenter à l'Institut. Espérant rentrer en France, il partagea avec Jollois et Villiers leurs mésaventures à bord de l'Oiseau. C'est d'ailleurs à la suite d'une dispute avec le commandant de ce brick qu'il fut mis aux arrêts par Menou. Il quitta l'Egypte vers la fin septembre 1801.