Lot n° : 2505 | Estimation : 400 - 500€
FORBERG (Friedrich-Karl). Manuel d'érotologie classique. (De figuris veneris). Texte latin et traduction littérale par le Traducteur des Dialogues de Luisa Sigea [Alcide Bonneau]. Paris, pour Isidore Liseux et ses amis, 1882.
2 vol. in-8 maroquin fauve, dos lisse finement orné, titre et tomaison doré, mention "M.S. n°3" en lettres dorées en queue, bel encadrement de filets, guirlandes et fleurons dorées sur les plats, tête dorée, encadrement intérieur doré, couv. et dos conservés, sous étui commun à rebords (H. Capelle).
Très rare édition originale tirée à seulement 100 exemplaires sur Hollande non mis dans le commerce.
Très bel exemplaire. Avec le prospectus de la réédition de 1932.
"Forberg, l'auteur de ce manuel, né à Menselwitz en 1770, mort en 1848 à Hildburghausen, était un adepte et un collaborateur de Fichte, avec lequel il a publié divers gros livres de philosophie transcendante. C'était en outre un fort savant humaniste et, en 1807, il fut nommé bibliothécaire du duc de Saxe-Cobourg. Pour se délasser de ses graves études, il édita, en 1824, l' Hermaphroditus de Beccadelli, surnommé le Panormitain, recueil d'épigrammes sans grande valeur littéraire, mais qui en emprunte au commentaire que Forberg y a joint, et surtout au traité "de figuris Veneris" dont il l'a fait suivre. C'est ce dernier ouvrage qui est publié, texte et traduction en regard, sous le titre de Manuel d'érotologie classique. Cet ouvrage forme le n°3 de ce curieux Musée secret du bibliophile imprimé par Liseux pour lui et ses amis. Ce manuel est bien la plus complète et la plus étourdissante anthologie érotique que l'on puisse concevoir par classification. Ch. Forberg, arrêtant la division de son ouvrage à huit chapitres spéciaux, semble avoir dressé l'échiquier des plaisirs humains physiques et antiphysiques connus et pratiqués, ainsi que de la prostitution depuis les temps les plus reculés. Impossible de se mouvoir et de sauter hors de cet échiquier ; tout y est prévu, tout s'y trouve, et l'imagination la plus exubérante comme dépravation y est faite mat comme un simple roi. De Sade aurait rugi, mais en vain, en se voyant enfermé dans la froide classification érudite de Forberg, où sont encloses toutes les manifestations de la fantaisie priapique. [...] " (Gay III, 23.)
Lot n° : 2505
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FORBERG (Friedrich-Karl). Manuel d'érotologie classique. (De figuris veneris). Texte latin et traduction littérale par le Traducteur des Dialogues de Luisa Sigea [Alcide Bonneau]. Paris, pour Isidore Liseux et ses amis, 1882.
2 vol. in-8 maroquin fauve, dos lisse finement orné, titre et tomaison doré, mention "M.S. n°3" en lettres dorées en queue, bel encadrement de filets, guirlandes et fleurons dorées sur les plats, tête dorée, encadrement intérieur doré, couv. et dos conservés, sous étui commun à rebords (H. Capelle).
Très rare édition originale tirée à seulement 100 exemplaires sur Hollande non mis dans le commerce.
Très bel exemplaire. Avec le prospectus de la réédition de 1932.
"Forberg, l'auteur de ce manuel, né à Menselwitz en 1770, mort en 1848 à Hildburghausen, était un adepte et un collaborateur de Fichte, avec lequel il a publié divers gros livres de philosophie transcendante. C'était en outre un fort savant humaniste et, en 1807, il fut nommé bibliothécaire du duc de Saxe-Cobourg. Pour se délasser de ses graves études, il édita, en 1824, l' Hermaphroditus de Beccadelli, surnommé le Panormitain, recueil d'épigrammes sans grande valeur littéraire, mais qui en emprunte au commentaire que Forberg y a joint, et surtout au traité "de figuris Veneris" dont il l'a fait suivre. C'est ce dernier ouvrage qui est publié, texte et traduction en regard, sous le titre de Manuel d'érotologie classique. Cet ouvrage forme le n°3 de ce curieux Musée secret du bibliophile imprimé par Liseux pour lui et ses amis. Ce manuel est bien la plus complète et la plus étourdissante anthologie érotique que l'on puisse concevoir par classification. Ch. Forberg, arrêtant la division de son ouvrage à huit chapitres spéciaux, semble avoir dressé l'échiquier des plaisirs humains physiques et antiphysiques connus et pratiqués, ainsi que de la prostitution depuis les temps les plus reculés. Impossible de se mouvoir et de sauter hors de cet échiquier ; tout y est prévu, tout s'y trouve, et l'imagination la plus exubérante comme dépravation y est faite mat comme un simple roi. De Sade aurait rugi, mais en vain, en se voyant enfermé dans la froide classification érudite de Forberg, où sont encloses toutes les manifestations de la fantaisie priapique. [...] " (Gay III, 23.)