Lot n° : 2261 | Estimation : 80 - 100€
[BÉROALDE de VIERVILLE (François)]. Le Moyen de parvenir, contenant la raison de tout ce qui a été, est & sera. Dernière édition. Exactement corrigée, & augmentée d'une Table des matières. Nulle part [Hollande], sn, 1000700407 [1747].
2 volumes in-12 demi-veau brun moucheté à petits coins, p. de titre et de tomaison (reliure de l'époque). Qqs restaurations aux reliures. Qqs petits rongés aux premières gardes du tome I.
Bonne édition hollandaise de ce "sottisier". Le Moyen de parvenir est un répertoire de petits contes joyeux et de quolibets auxquels ont amplement puisé non seulement Tabarin et le pseudo-Bruscambille, mais encore d’Aubigné dans son Baron de Faeneste, et Sorel dans son Francion.
"On attribue généralement le Moyen de parvenir à François Beroalde de Verville, auteur des divers ouvrages que nous venons de décrire, et qui sont aujourd'hui presque oubliés; en effet, Beroalde s'en est déclaré le père a la page 461 de son Palais des Curieux impr. en 1612 (voir ci-après), en désavouant cependant, par prudence, les copies subreptices qui s'en étaient répandues. Malgré cela plusieurs critiques modernes lui contestent ce livre et le donnent soit a Fr. Rabelais, soit à Henri Estienne, auxquels, à la vérité, Beroalde a fait de fréquents emprunts (surtout à l'Apologie pour Hérodote de ce dernier qui, d'ailleurs, était mort avant la fin de la publication du livre de Beroalde). De son coté, l'auteur des Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, volume P., p. 163, doute que "ce recueil de facéties et de contes, quelquefois tresplaisants et toujours fort libres, soit effectivement de Beroalde, chanoine de Tours. Ce qui le lui aura fait attribuer, ajoute-t-il, c'est que son nom se trouve à la tête d'un livre intitulé du Moyen de parvenir. Le livre dont il est ici question est peu connu, et ni La Monnoye ni le P. Niceron n'en ont parlé. Il a pour titre De la Sagesse [...] Mais ce qui est peut-être encore moins connu que ce dernier ouvrage, c'est la première édition du célèbre Moyen de parvenir. [...] Il est à regretter que La Monnoye, à qui l'on doit une bonne notice sur le recueil de Beroalde, ne se soit pas occupé d'en examiner les premières éditions, qui se trouvaient plus facilement de son temps que maintenant."
Ex-libris JM. (Brunet I 806 pour l'édition de 1732 ; Tchemerzine II, 215.)
Lot n° : 2261
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[BÉROALDE de VIERVILLE (François)]. Le Moyen de parvenir, contenant la raison de tout ce qui a été, est & sera. Dernière édition. Exactement corrigée, & augmentée d'une Table des matières. Nulle part [Hollande], sn, 1000700407 [1747].
2 volumes in-12 demi-veau brun moucheté à petits coins, p. de titre et de tomaison (reliure de l'époque). Qqs restaurations aux reliures. Qqs petits rongés aux premières gardes du tome I.
Bonne édition hollandaise de ce "sottisier". Le Moyen de parvenir est un répertoire de petits contes joyeux et de quolibets auxquels ont amplement puisé non seulement Tabarin et le pseudo-Bruscambille, mais encore d’Aubigné dans son Baron de Faeneste, et Sorel dans son Francion.
"On attribue généralement le Moyen de parvenir à François Beroalde de Verville, auteur des divers ouvrages que nous venons de décrire, et qui sont aujourd'hui presque oubliés; en effet, Beroalde s'en est déclaré le père a la page 461 de son Palais des Curieux impr. en 1612 (voir ci-après), en désavouant cependant, par prudence, les copies subreptices qui s'en étaient répandues. Malgré cela plusieurs critiques modernes lui contestent ce livre et le donnent soit a Fr. Rabelais, soit à Henri Estienne, auxquels, à la vérité, Beroalde a fait de fréquents emprunts (surtout à l'Apologie pour Hérodote de ce dernier qui, d'ailleurs, était mort avant la fin de la publication du livre de Beroalde). De son coté, l'auteur des Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, volume P., p. 163, doute que "ce recueil de facéties et de contes, quelquefois tresplaisants et toujours fort libres, soit effectivement de Beroalde, chanoine de Tours. Ce qui le lui aura fait attribuer, ajoute-t-il, c'est que son nom se trouve à la tête d'un livre intitulé du Moyen de parvenir. Le livre dont il est ici question est peu connu, et ni La Monnoye ni le P. Niceron n'en ont parlé. Il a pour titre De la Sagesse [...] Mais ce qui est peut-être encore moins connu que ce dernier ouvrage, c'est la première édition du célèbre Moyen de parvenir. [...] Il est à regretter que La Monnoye, à qui l'on doit une bonne notice sur le recueil de Beroalde, ne se soit pas occupé d'en examiner les premières éditions, qui se trouvaient plus facilement de son temps que maintenant."
Ex-libris JM. (Brunet I 806 pour l'édition de 1732 ; Tchemerzine II, 215.)