Lot n° : 166 | Estimation : 2500 - 3000€
LIMOGES Premier quart du XVIe Siècle, Atelier du Maître du Triptyque d'Orléans
Baiser de Paix représentant la Lamentation
Émail peint polychrome et à rehauts d’or, de forme cintrée, la Vierge et le Christ accompagnés de Marie-Madeleine et de saint Jean
H. 12,2 cm L. 8,9 cm
Plusieurs plaques cintrées avec une composition similaire sont aujourd’hui conservées dans des musées importants tels que le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg qui en possède deux ((inv. 1418 et 273) et le Fitzwilliam Museum de Cambridge (inv. M.7-1938). Ces plaques, à l’instar de celle présente sur un volet de triptyque de l’ancienne collection Basilewski conservée à l’Ermitage (inv. 275), ont fait l’objet d’une étude de Jean-Joseph Marquet de Vasselot. Ce dernier, éminent historien de l’art, conservateur au musée du Louvre puis directeur du musée de Cluny, les attribue à un Maître anonyme dont le nom reprend la localisation d’un triptyque faisant partie des collections du musée des beaux-arts d’Orléans (inv. A6947). Des parallèles peuvent être faits avec notamment les corps allongés et d’une blancheur laiteuse, les éléments musculeux des corps souvent rendus par des variations de l’émail blanc-violacé, les mouvements très expressifs. La Lamentation ici présentée possède une construction similaire à celle de Cambridge et s’inscrit dans un rare corpus d'œuvres de cette fin de période gothique, avant les productions Renaissance de Limoges.
Bibliographie comparative :
J.-J. Marquet de Vasselot, Les émaux limousins de la fin du XVe siècle et de la première partie du XVIe siècle. Étude sur Nardon Pénicaud et ses contemporains, Paris, 1921, pp 81-94, cat. 60.
Exposition :
Impertinente. La rencontre Émail & Métal, Galerie des hospices, Limoges, 10 juin - 3 septembre 2022
Lot n° : 166
Adjuge : - €
LIMOGES Premier quart du XVIe Siècle, Atelier du Maître du Triptyque d'Orléans
Baiser de Paix représentant la Lamentation
Émail peint polychrome et à rehauts d’or, de forme cintrée, la Vierge et le Christ accompagnés de Marie-Madeleine et de saint Jean
H. 12,2 cm L. 8,9 cm
Plusieurs plaques cintrées avec une composition similaire sont aujourd’hui conservées dans des musées importants tels que le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg qui en possède deux ((inv. 1418 et 273) et le Fitzwilliam Museum de Cambridge (inv. M.7-1938). Ces plaques, à l’instar de celle présente sur un volet de triptyque de l’ancienne collection Basilewski conservée à l’Ermitage (inv. 275), ont fait l’objet d’une étude de Jean-Joseph Marquet de Vasselot. Ce dernier, éminent historien de l’art, conservateur au musée du Louvre puis directeur du musée de Cluny, les attribue à un Maître anonyme dont le nom reprend la localisation d’un triptyque faisant partie des collections du musée des beaux-arts d’Orléans (inv. A6947). Des parallèles peuvent être faits avec notamment les corps allongés et d’une blancheur laiteuse, les éléments musculeux des corps souvent rendus par des variations de l’émail blanc-violacé, les mouvements très expressifs. La Lamentation ici présentée possède une construction similaire à celle de Cambridge et s’inscrit dans un rare corpus d'œuvres de cette fin de période gothique, avant les productions Renaissance de Limoges.
Bibliographie comparative :
J.-J. Marquet de Vasselot, Les émaux limousins de la fin du XVe siècle et de la première partie du XVIe siècle. Étude sur Nardon Pénicaud et ses contemporains, Paris, 1921, pp 81-94, cat. 60.
Exposition :
Impertinente. La rencontre Émail & Métal, Galerie des hospices, Limoges, 10 juin - 3 septembre 2022