Lot n° : 1059 | Estimation : 120 - 150€
[Compagnie des Indes]. Mémoire pour la compagnie des Indes. Servant de réponse aux différentes requestes des prétendus armateurs du vaisseau le comte de Toulouse de Dunkerque. [Paris], P. G. Lemercier, 1726.
In-folio de 11 pp. ; cartonnage de papier marbré (reliure moderne).
Mémoire signé par Anisson de Haute-Roche, rapporteur, et Me Faroard, avocat.
Publié pour le compte de la Compagnie des Indes, ce mémoire s'intéresse au vaisseau le comte de Toulouse, parti d'Ostende, qui "fit route pour le cap de Bonne Espérance, ensuite alla à l'île Maurice, de là à l'île de Bourbon où […] il traita quelques marchandises, parvint après à Madagascar, où il fit la traite de quatre cens quarante-cinq Nègres, s'en retourna au cap de Bonne Espérance, où il vendit une partie de ses Nègres, & enfin arriva au Cap François".
Les rédacteurs du mémoire déclarent que ce vaisseau n'appartenait pas à des armateurs dunkerquois mais "à des armateurs étrangers, qui se servaient du nom de quelques armateurs français".
En conséquence, la compagnie réclame réparation pour violation de son monopole sur le commerce avec les îles d'Amérique.
Bon exemplaire.
Lot n° : 1059
Adjuge : 400 €
[Compagnie des Indes]. Mémoire pour la compagnie des Indes. Servant de réponse aux différentes requestes des prétendus armateurs du vaisseau le comte de Toulouse de Dunkerque. [Paris], P. G. Lemercier, 1726.
In-folio de 11 pp. ; cartonnage de papier marbré (reliure moderne).
Mémoire signé par Anisson de Haute-Roche, rapporteur, et Me Faroard, avocat.
Publié pour le compte de la Compagnie des Indes, ce mémoire s'intéresse au vaisseau le comte de Toulouse, parti d'Ostende, qui "fit route pour le cap de Bonne Espérance, ensuite alla à l'île Maurice, de là à l'île de Bourbon où […] il traita quelques marchandises, parvint après à Madagascar, où il fit la traite de quatre cens quarante-cinq Nègres, s'en retourna au cap de Bonne Espérance, où il vendit une partie de ses Nègres, & enfin arriva au Cap François".
Les rédacteurs du mémoire déclarent que ce vaisseau n'appartenait pas à des armateurs dunkerquois mais "à des armateurs étrangers, qui se servaient du nom de quelques armateurs français".
En conséquence, la compagnie réclame réparation pour violation de son monopole sur le commerce avec les îles d'Amérique.
Bon exemplaire.