Lot n° : 2217 | Estimation : 400 - 500€
Incunable - BERNARD DE CLAIRVAUX. Incipiunt meditationes beati bernardi primi abbatis clarevallensis. [Paris], [Atelier de Georges Mittelhus], [1489].
In-8 de [15] ff. sign. A8-B7. Demi-veau blond, dos à nerfs filetés or et à froid, p. de titre en mar. noir, filet doré sur les plats (rel. fin 19e s.). Légères salissures en première page.
Originaire de Mittelhausen en Alsace (de la famille noble des von Mittelhausen), Georges Mittelhus, établit son imprimerie à ses frais à Paris en 1470. Au début de ses activités parisiennes, Georges Mittelhus utilise des caractères qui rappellent l'influence strasbourgeoise et plus particulièrement celle de Johann Grüninger. Mais progressivement, en complétant ses assortiments de caractères, il prend modèle sur les imprimeurs parisiens et, à partir de 1492, adopte définitivement de nouvelles lettrines qui correspondent mieux aux goûts de sa clientèle. De ses presses qui fonctionnent ainsi jusqu'en 1503, sortiront une cinquantaine d'ouvrages, la plupart théologiques et d'édification morale, et à la diffusion limitée.
Ex-libris JM. (Cf. Copinger I, p. 52 n°1843-1845, III p. 368 et p. 503.)
Lot n° : 2217
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Incunable - BERNARD DE CLAIRVAUX. Incipiunt meditationes beati bernardi primi abbatis clarevallensis. [Paris], [Atelier de Georges Mittelhus], [1489].
In-8 de [15] ff. sign. A8-B7. Demi-veau blond, dos à nerfs filetés or et à froid, p. de titre en mar. noir, filet doré sur les plats (rel. fin 19e s.). Légères salissures en première page.
Originaire de Mittelhausen en Alsace (de la famille noble des von Mittelhausen), Georges Mittelhus, établit son imprimerie à ses frais à Paris en 1470. Au début de ses activités parisiennes, Georges Mittelhus utilise des caractères qui rappellent l'influence strasbourgeoise et plus particulièrement celle de Johann Grüninger. Mais progressivement, en complétant ses assortiments de caractères, il prend modèle sur les imprimeurs parisiens et, à partir de 1492, adopte définitivement de nouvelles lettrines qui correspondent mieux aux goûts de sa clientèle. De ses presses qui fonctionnent ainsi jusqu'en 1503, sortiront une cinquantaine d'ouvrages, la plupart théologiques et d'édification morale, et à la diffusion limitée.
Ex-libris JM. (Cf. Copinger I, p. 52 n°1843-1845, III p. 368 et p. 503.)
