Lot n° : 1433 | Estimation : 300 - 400€
[LA ROCHE-GUILHEM (Anne de)]. Almanzaïde, nouvelle. Paris, Claude Barbin, 1674.
In-12 de [1]f., 226 pp. Veau brun, dos à nerfs orné, p. de titre rouge, armes dorées et superlibris doré ("Meudon") sur les plats (légt post.) (reliure de l'époque).
Édition originale de cette nouvelle de Mlle de La Roche-Guilhem (Rouen 1644 - Angleterre 1707 ou 1710), petite-nièce du poète Saint-Amant. Protestante habitant Paris, elle émigre en Angleterre à la révocation de l'édit de Nantes (1685), peut-être en passant par la Hollande. Son père, mort sans fortune, elle-même n'ayant jamais abjuré, elle cherche en vain des protectrices en dédiant certaines de ses œuvres à des princesses, ou à Charles II. Elle traduit des œuvres espagnoles. Enfin établie à Londres elle y meurt entourée d'amis huguenots. La circulation de ses ouvrages, écrits en Angleterre, imprimés en Hollande, distribués clandestinement en France, montre comment fonctionnaient les réseaux protestants de cette époque troublée. (source Wikipédia.)
Rare et intéressante provenance de Jeanne-Baptiste d'Albert de Luynès (1670-1736), COMTESSE de VERRUE par son mariage puis maîtresse du duc de Savoie Victor-Amédée II. Elle fut l'une des plus grandes bibliophiles de son temps et possédait environ 18000 volumes. Ses armes sont surmontées de la mention "Meudon" où elle possédait une maison de campagne. (O.H.R. 799.) Ex-dono du comte Costa de Beauregard, juillet 1708. (Barbier I, 115.)
Lot n° : 1433
Résultat à venir
[LA ROCHE-GUILHEM (Anne de)]. Almanzaïde, nouvelle. Paris, Claude Barbin, 1674.
In-12 de [1]f., 226 pp. Veau brun, dos à nerfs orné, p. de titre rouge, armes dorées et superlibris doré ("Meudon") sur les plats (légt post.) (reliure de l'époque).
Édition originale de cette nouvelle de Mlle de La Roche-Guilhem (Rouen 1644 - Angleterre 1707 ou 1710), petite-nièce du poète Saint-Amant. Protestante habitant Paris, elle émigre en Angleterre à la révocation de l'édit de Nantes (1685), peut-être en passant par la Hollande. Son père, mort sans fortune, elle-même n'ayant jamais abjuré, elle cherche en vain des protectrices en dédiant certaines de ses œuvres à des princesses, ou à Charles II. Elle traduit des œuvres espagnoles. Enfin établie à Londres elle y meurt entourée d'amis huguenots. La circulation de ses ouvrages, écrits en Angleterre, imprimés en Hollande, distribués clandestinement en France, montre comment fonctionnaient les réseaux protestants de cette époque troublée. (source Wikipédia.)
Rare et intéressante provenance de Jeanne-Baptiste d'Albert de Luynès (1670-1736), COMTESSE de VERRUE par son mariage puis maîtresse du duc de Savoie Victor-Amédée II. Elle fut l'une des plus grandes bibliophiles de son temps et possédait environ 18000 volumes. Ses armes sont surmontées de la mention "Meudon" où elle possédait une maison de campagne. (O.H.R. 799.) Ex-dono du comte Costa de Beauregard, juillet 1708. (Barbier I, 115.)