Lot n° : 518 | Estimation : 3000 - 4000€
GAINSBOURG (Serge). Deux feuillets autographes : recherches de rimes et notation musicale. sd (c. 1988-1989). 2 feuillets (A4) écrits au recto. Brouillons avec taches de café. Le premier feuillet comporte des recherches de rimes en anglais : "I will love you for two / once for me once for you" et en français : "pour rien je donnerai tout / jusqu'au no man's land du dégoût", avec quelques notes de musique jetées au centre de la page. Le second feuillet comporte des notes personnelles ("voir michelin environs de Paris" et "Jacques tel marianne pour caviar"), des recherches de paroles avec une ligne de musique ("shave yourself / she don't like men") et des recherches de rimes ou d'aphorismes : "un cent deux / en sandales", "nœud pap / nœud paf", "quinte flash" (tous rayés) et surtout "hey man / amen" souligné et marqué de trois étoiles. Il s'agira en effet du titre d'une de ses chansons créée et interprétée au Zénith en 1988, composée pour son fils Lulu (qu'il fera d'ailleurs monter son scène, tout petit, juste avant de l'interpréter) et dans laquelle il évoque sa mort prochaine ("Quand je serai refroidu / Je laisserai à mon petit Luli / Des nèfles et mes abattus / A toi de te démerdu / Pauv’ Lulu / Tu m’as perdi / T’inquiète j’me casse au paradu"). On pourrait presque ainsi parler d'un testament de la créativité foisonnante de Gainsbourg, sans oublier de mentionner l'extraordinaire portée graphique de ces 2 documents rappelant les premières amours picturales de l'artiste.
Lot n° : 518
Adjuge : 3200 €
GAINSBOURG (Serge). Deux feuillets autographes : recherches de rimes et notation musicale. sd (c. 1988-1989). 2 feuillets (A4) écrits au recto. Brouillons avec taches de café. Le premier feuillet comporte des recherches de rimes en anglais : "I will love you for two / once for me once for you" et en français : "pour rien je donnerai tout / jusqu'au no man's land du dégoût", avec quelques notes de musique jetées au centre de la page. Le second feuillet comporte des notes personnelles ("voir michelin environs de Paris" et "Jacques tel marianne pour caviar"), des recherches de paroles avec une ligne de musique ("shave yourself / she don't like men") et des recherches de rimes ou d'aphorismes : "un cent deux / en sandales", "nœud pap / nœud paf", "quinte flash" (tous rayés) et surtout "hey man / amen" souligné et marqué de trois étoiles. Il s'agira en effet du titre d'une de ses chansons créée et interprétée au Zénith en 1988, composée pour son fils Lulu (qu'il fera d'ailleurs monter son scène, tout petit, juste avant de l'interpréter) et dans laquelle il évoque sa mort prochaine ("Quand je serai refroidu / Je laisserai à mon petit Luli / Des nèfles et mes abattus / A toi de te démerdu / Pauv’ Lulu / Tu m’as perdi / T’inquiète j’me casse au paradu"). On pourrait presque ainsi parler d'un testament de la créativité foisonnante de Gainsbourg, sans oublier de mentionner l'extraordinaire portée graphique de ces 2 documents rappelant les premières amours picturales de l'artiste.
