Lot n° : 430 | Estimation : 5000 - 6000€
Angleterre - [Charles II]. Le Regne Galant de [Charles II] Roy d'Angleterre. MANUSCRIT. sl, sd (c. 1675-1680). 3 parties (« tomes ») reliées en un vol. in-4 de [540] pp. dont la page de titre (foliotés par cahiers de 4 ff., à quelques rares exceptions près), manuscrites d’une même main. Manquent deux feuillets au cahier 17 du tome I (narrant l'épisode de la vengeance du Comte de Southesk). Veau ép., dos à nerfs orné (muet). Importants mémoires, inédits, riches en détails et anecdotes sur les aventures galantes du roi d’Angleterre Charles II et la vie à la cour. Le rédacteur, resté anonyme, peut-être un diplomate français, nous livre sa vision de témoin direct de la cour, employant un ton objectif éloigné de toute hagiographie (ce qui justifie d’ailleurs certainement son anonymat) : « On ne doit pas penser au moins que mon dessein soit de donner ici une relation générale de toutes les affaires galantes de [Charles II]. Ce serait une terrible entreprise, où je ne m’embarquerai pas ; je n’ai pas assez de loisir pour cela. La matière est un peu trop ample. Non j’ai seulement envie de régaler les honnêtes gens de celles qui ont fait le plus d’éclat, et qui méritent le mieux d’avoir part dans une histoire de cette classe. Je veux bien répondre que je ne dirai rien dont je n’aie été instruit ou par mes propres yeux, ou de si bonne part que c’est comme si je l’avais vu moi-même. » Après quelques pages consacrées au portrait physique et moral du roi (« il était bien fait de sa personne, d’une taille grande et droite ; il avait le port naturellement grave et majestueux, l’air beau et d’autorité… Charles avait d’admirables talents pour le trône mais il n’était pas d’humeur à les mettre toujours en œuvre sur tous ceux où il fallait du soin et de la peine ; naturellement peu laborieux il laissait plus de choses à faire qu’il n’en faisait. On ne peut pas avoir plus d’esprit qu’il en avait…»), l’auteur en vient au sujet même de son ouvrage, à savoir l’histoire de la vie privée de Charles II : « Charles était né galant et propre à se faire aimer. Partout où la fortune l’avait promené soit en France soit en Flandes soit en Hollande, il n’avait pas plutôt trouvé des maîtresses aimables, qu’il s’était voulu donner le plaisir malgré tous ses malheurs de n’être aimé. Chacun a ses consolations. Celle-là était la sienne… » Fils du roi d’Angleterre Charles Ier, le jeune Charles II (1630-1685) doit fuir son pays lors de la première Révolution anglaise qui aboutit à la décapitation de son père en 1649 et à l’arrivée au pouvoir de Cromwell à la tête d’une république. Réfugié en France où règne son tout jeune cousin Louis XIV puis à La Haye auprès de sa sœur Marie et de son beau-frère Guillaume II d'Orange-Nassau, il a une brève liaison avec Lucy Walter, qui lui donnera un fils, le futur duc de Monmouth. Ce dernier jouera un rôle prépondérant dans la politique britannique ; il est également le sujet de plusieurs anecdotes narrées dans ce manuscrit. La mort de Cromwell, en 1658, provoquant une crise politique permettant la restauration de la monarchie, Charles II, alors âgé de 30 ans, retourne en Londres acclamé par son peuple. D’une ouverture d’esprit certaine, il n’aura de cesse de composer avec le gouvernement puritain en essayant d’imposer (souvent en vain) une certaine tolérance religieuse, notamment envers les catholiques. Sous le règne du « Happy Monarch », les mœurs se font plus libres, les théâtres sont rouverts et donnent souvent des comédies paillardes, les comédiennes femmes sont acceptées sur les planches. Cela fait écho aux propres mœurs du souverain. Il conclut une alliance diplomatique avec le Portugal (qui lui vaudra par ailleurs une solide implantation en Inde, évidemment cruciale pour l’expansion du Commonwealth) en épousant Catherine de Bragance. Leur mariage, resté stérile, donnera lieu à un virulent débat autour de sa succession, qui doit échoir à son frère cadet le Duc d’York, catholique… La Chambre des Communes proposera l’Exclusion Bill (pour exclure le Duc d’York de la succession, au profit notamment du Duc de Monmouth), dont les opposants seront surnommés les Tories et les partisans les Whigs. Pour l’anecdote, lors de la deuxième guerre anglo-néerlandaise, la colonie américaine de La Nouvelle-Amsterdam passée aux mains anglaises sera rebaptisée New York en hommage au frère du roi. Si Charles II n’a aucun enfant avec son épouse légitime, il n’en est pas de même avec ses nombreuses maîtresses. Il n’a pas moins de douze enfants conçus et légitimés avec sept de ses maîtresses, dont la moitié avec la favorite Barbara Palmer, comtesse de Castlemaine et duchesse de Cleveland (1641-1709). De nombreuses pages de ce manuscrit sont consacrées aux amours du roi et de « la Belle Pamer (sic) qui était effectivement née pour l’amour et qui entendait merveilleusement l’art de l’assaisonner de tout ce qui pouvait le rendre charmant (…) Elle le menait de feste en feste et de plaisirs en plaisirs et elle savait par la variété le tenir toujours en goût pour le rassasier. C’était ce qu’il fallait à ce Prince voluptueux, qui charmé de cette heureuse fertilité de sa maîtresse ne pouvait presque plus être un moment sans elle. » Le texte évoque aussi à plusieurs reprises le conflit entre cette dernière et le puissant Duc de Buckingham. Parmi les autres favorites décrites dans le manuscrit, on retiendra (entre bien d’autres) Nell Gwyn (1650-1687) « une comédienne, jolye créature, vive comme un poisson, ayant toujours un pié en l’air, brune et la peau fine et fort blanche […] Elle dançait fort bien, elle avait une humeur enjouée et de plaisanterie[…] à faire mourir de rire quand elle s’y mettait… », Mary Moll ou bien encore l’intrigante Louise de Kéroual (1649-1734), duchesse de Portsmouth et d’Aubigny : « Elle n’était pas d’une grande magnificence d’habits mais ce qu’elle en avait était assez propre et elle avait attiré à la cour de France l’art de se bien mettre ce que les Anglais, malgré toute leur fierté, ne pouvaient s’empêcher de copier… » Cette dernière supplanta vite la duchesse de Cleveland dans le cœur du roi : « Elle avait une belle abondance de cheveux […] le visage plutôt rond qu’ovale, tous les traits réguliers que rien n’y manquait, les yeux bleus et très beaux […] sa gorge ne pouvait pas être mieux faite […] elle avait une manière de marcher particulière et qui devint en mode en Angleterre ». Le récit très vivant et d’une écriture agréable et très lisible donne également à voir les intrigues, amoureuses et/ou politiques, auxquelles se livrent les favorites et les courtisans. Il n’est pas sans rappeler la lecture des Vies des Dames Galantes pour les aventures badines ou des Liaisons dangereuses pour les stratégies sentimentales ; tout en s’attachant avec une grande perspicacité à la psychologie des protagonistes. Ainsi la favorite royale (et par ailleurs agent secret du roi de France) Louise de Kéroual « n’était pas naturellement méchante, mais fort bizarre et opiniâtre comme une Bretonne [la famille de Keroual est originaire de Guilers, près de Brest]. Elle n’était pas bienfaisante non plus, mais c’était par négligence, et qu’elle n’aimait point à se donner de la peine pour les autres […] Le grand sentiment n’était pas son affaire, les passions violentes non plus. » Détestée par les autres femmes de la cour, elle était surnommée « Squintabella » par Nell Gwyn (à cause de son léger strabisme, « squint » en anglais) ; l’auteur rappelant à ce propos que « la jalousie était entre les femmes une grande source de division. » Les autres grands personnages du royaume ne sont pas en reste : les histoires galantes des Ducs d’York, de Monmouth ou de Buckingham y sont racontées avec force détails, bien que les noms de certaines conquêtes aient été parfois biffés, par délicatesse. On retiendra notamment l’épisode savoureux de la vengeance du Duc de Southesk (« Sodasque »), qui, soupçonnant quelque familiarité entre sa femme et le Duc d'York « prit de sûres mesures pour avoir un mal qu'il communiqua à son épouse et qui parvint par ce moyen jusqu'à la Duchesse. Tel fut le bruit qui se répandit partout et qui fut généralement cru. Lord Southesk fut pendant plusieurs années assez content de voir qu'on y ajouta foi » (Hamilton, Mémoires du Comte de Grammont, 1792, notes p. 44). Plusieurs personnages français font également leur apparition comme par exemple Charles de Saint-Evremond ou le duc de Lesdiguières « l’homme de France le mieux tourné, et pour le corps et pour l’esprit, et à qui plusieurs femmes cherchaient le plaisir ». (N’oublions pas d’ailleurs que le français était alors une des deux langues traditionnellement utilisées à la cour et par l’élite anglaise.) Reliure usagée (coiffe sup. endommagée, fortes épidermures au second plat, coins émoussés), certains feuillets roussis, manque important (1/4 de page) au dernier feuillet du tome I avec atteinte au texte, marges courtes parfois légèrement rongées avec petites atteintes au texte, avant-dernier feuillet déchiré sans manque. Certains noms (celui du Roi, les Stuart, etc.) ont été biffés dans les premiers feuillets, et à de plus rares occasions par la suite ; biffures de correction et ratures. Passionnant manuscrit, à la fois vivant et circonstancié, d’une rare importance pour l’étude de nouvelles perspectives historiques sur cette période capitale dans l’histoire de la Grande-Bretagne. « Car quand on est capable d’amour et qu’on trouve occasion d’aimer agréablement c’est un plaisir qu’on ne se refuse guère »
Lot n° : 430
Adjuge : 5000 €
Angleterre - [Charles II]. Le Regne Galant de [Charles II] Roy d'Angleterre. MANUSCRIT. sl, sd (c. 1675-1680). 3 parties (« tomes ») reliées en un vol. in-4 de [540] pp. dont la page de titre (foliotés par cahiers de 4 ff., à quelques rares exceptions près), manuscrites d’une même main. Manquent deux feuillets au cahier 17 du tome I (narrant l'épisode de la vengeance du Comte de Southesk). Veau ép., dos à nerfs orné (muet). Importants mémoires, inédits, riches en détails et anecdotes sur les aventures galantes du roi d’Angleterre Charles II et la vie à la cour. Le rédacteur, resté anonyme, peut-être un diplomate français, nous livre sa vision de témoin direct de la cour, employant un ton objectif éloigné de toute hagiographie (ce qui justifie d’ailleurs certainement son anonymat) : « On ne doit pas penser au moins que mon dessein soit de donner ici une relation générale de toutes les affaires galantes de [Charles II]. Ce serait une terrible entreprise, où je ne m’embarquerai pas ; je n’ai pas assez de loisir pour cela. La matière est un peu trop ample. Non j’ai seulement envie de régaler les honnêtes gens de celles qui ont fait le plus d’éclat, et qui méritent le mieux d’avoir part dans une histoire de cette classe. Je veux bien répondre que je ne dirai rien dont je n’aie été instruit ou par mes propres yeux, ou de si bonne part que c’est comme si je l’avais vu moi-même. » Après quelques pages consacrées au portrait physique et moral du roi (« il était bien fait de sa personne, d’une taille grande et droite ; il avait le port naturellement grave et majestueux, l’air beau et d’autorité… Charles avait d’admirables talents pour le trône mais il n’était pas d’humeur à les mettre toujours en œuvre sur tous ceux où il fallait du soin et de la peine ; naturellement peu laborieux il laissait plus de choses à faire qu’il n’en faisait. On ne peut pas avoir plus d’esprit qu’il en avait…»), l’auteur en vient au sujet même de son ouvrage, à savoir l’histoire de la vie privée de Charles II : « Charles était né galant et propre à se faire aimer. Partout où la fortune l’avait promené soit en France soit en Flandes soit en Hollande, il n’avait pas plutôt trouvé des maîtresses aimables, qu’il s’était voulu donner le plaisir malgré tous ses malheurs de n’être aimé. Chacun a ses consolations. Celle-là était la sienne… » Fils du roi d’Angleterre Charles Ier, le jeune Charles II (1630-1685) doit fuir son pays lors de la première Révolution anglaise qui aboutit à la décapitation de son père en 1649 et à l’arrivée au pouvoir de Cromwell à la tête d’une république. Réfugié en France où règne son tout jeune cousin Louis XIV puis à La Haye auprès de sa sœur Marie et de son beau-frère Guillaume II d'Orange-Nassau, il a une brève liaison avec Lucy Walter, qui lui donnera un fils, le futur duc de Monmouth. Ce dernier jouera un rôle prépondérant dans la politique britannique ; il est également le sujet de plusieurs anecdotes narrées dans ce manuscrit. La mort de Cromwell, en 1658, provoquant une crise politique permettant la restauration de la monarchie, Charles II, alors âgé de 30 ans, retourne en Londres acclamé par son peuple. D’une ouverture d’esprit certaine, il n’aura de cesse de composer avec le gouvernement puritain en essayant d’imposer (souvent en vain) une certaine tolérance religieuse, notamment envers les catholiques. Sous le règne du « Happy Monarch », les mœurs se font plus libres, les théâtres sont rouverts et donnent souvent des comédies paillardes, les comédiennes femmes sont acceptées sur les planches. Cela fait écho aux propres mœurs du souverain. Il conclut une alliance diplomatique avec le Portugal (qui lui vaudra par ailleurs une solide implantation en Inde, évidemment cruciale pour l’expansion du Commonwealth) en épousant Catherine de Bragance. Leur mariage, resté stérile, donnera lieu à un virulent débat autour de sa succession, qui doit échoir à son frère cadet le Duc d’York, catholique… La Chambre des Communes proposera l’Exclusion Bill (pour exclure le Duc d’York de la succession, au profit notamment du Duc de Monmouth), dont les opposants seront surnommés les Tories et les partisans les Whigs. Pour l’anecdote, lors de la deuxième guerre anglo-néerlandaise, la colonie américaine de La Nouvelle-Amsterdam passée aux mains anglaises sera rebaptisée New York en hommage au frère du roi. Si Charles II n’a aucun enfant avec son épouse légitime, il n’en est pas de même avec ses nombreuses maîtresses. Il n’a pas moins de douze enfants conçus et légitimés avec sept de ses maîtresses, dont la moitié avec la favorite Barbara Palmer, comtesse de Castlemaine et duchesse de Cleveland (1641-1709). De nombreuses pages de ce manuscrit sont consacrées aux amours du roi et de « la Belle Pamer (sic) qui était effectivement née pour l’amour et qui entendait merveilleusement l’art de l’assaisonner de tout ce qui pouvait le rendre charmant (…) Elle le menait de feste en feste et de plaisirs en plaisirs et elle savait par la variété le tenir toujours en goût pour le rassasier. C’était ce qu’il fallait à ce Prince voluptueux, qui charmé de cette heureuse fertilité de sa maîtresse ne pouvait presque plus être un moment sans elle. » Le texte évoque aussi à plusieurs reprises le conflit entre cette dernière et le puissant Duc de Buckingham. Parmi les autres favorites décrites dans le manuscrit, on retiendra (entre bien d’autres) Nell Gwyn (1650-1687) « une comédienne, jolye créature, vive comme un poisson, ayant toujours un pié en l’air, brune et la peau fine et fort blanche […] Elle dançait fort bien, elle avait une humeur enjouée et de plaisanterie[…] à faire mourir de rire quand elle s’y mettait… », Mary Moll ou bien encore l’intrigante Louise de Kéroual (1649-1734), duchesse de Portsmouth et d’Aubigny : « Elle n’était pas d’une grande magnificence d’habits mais ce qu’elle en avait était assez propre et elle avait attiré à la cour de France l’art de se bien mettre ce que les Anglais, malgré toute leur fierté, ne pouvaient s’empêcher de copier… » Cette dernière supplanta vite la duchesse de Cleveland dans le cœur du roi : « Elle avait une belle abondance de cheveux […] le visage plutôt rond qu’ovale, tous les traits réguliers que rien n’y manquait, les yeux bleus et très beaux […] sa gorge ne pouvait pas être mieux faite […] elle avait une manière de marcher particulière et qui devint en mode en Angleterre ». Le récit très vivant et d’une écriture agréable et très lisible donne également à voir les intrigues, amoureuses et/ou politiques, auxquelles se livrent les favorites et les courtisans. Il n’est pas sans rappeler la lecture des Vies des Dames Galantes pour les aventures badines ou des Liaisons dangereuses pour les stratégies sentimentales ; tout en s’attachant avec une grande perspicacité à la psychologie des protagonistes. Ainsi la favorite royale (et par ailleurs agent secret du roi de France) Louise de Kéroual « n’était pas naturellement méchante, mais fort bizarre et opiniâtre comme une Bretonne [la famille de Keroual est originaire de Guilers, près de Brest]. Elle n’était pas bienfaisante non plus, mais c’était par négligence, et qu’elle n’aimait point à se donner de la peine pour les autres […] Le grand sentiment n’était pas son affaire, les passions violentes non plus. » Détestée par les autres femmes de la cour, elle était surnommée « Squintabella » par Nell Gwyn (à cause de son léger strabisme, « squint » en anglais) ; l’auteur rappelant à ce propos que « la jalousie était entre les femmes une grande source de division. » Les autres grands personnages du royaume ne sont pas en reste : les histoires galantes des Ducs d’York, de Monmouth ou de Buckingham y sont racontées avec force détails, bien que les noms de certaines conquêtes aient été parfois biffés, par délicatesse. On retiendra notamment l’épisode savoureux de la vengeance du Duc de Southesk (« Sodasque »), qui, soupçonnant quelque familiarité entre sa femme et le Duc d'York « prit de sûres mesures pour avoir un mal qu'il communiqua à son épouse et qui parvint par ce moyen jusqu'à la Duchesse. Tel fut le bruit qui se répandit partout et qui fut généralement cru. Lord Southesk fut pendant plusieurs années assez content de voir qu'on y ajouta foi » (Hamilton, Mémoires du Comte de Grammont, 1792, notes p. 44). Plusieurs personnages français font également leur apparition comme par exemple Charles de Saint-Evremond ou le duc de Lesdiguières « l’homme de France le mieux tourné, et pour le corps et pour l’esprit, et à qui plusieurs femmes cherchaient le plaisir ». (N’oublions pas d’ailleurs que le français était alors une des deux langues traditionnellement utilisées à la cour et par l’élite anglaise.) Reliure usagée (coiffe sup. endommagée, fortes épidermures au second plat, coins émoussés), certains feuillets roussis, manque important (1/4 de page) au dernier feuillet du tome I avec atteinte au texte, marges courtes parfois légèrement rongées avec petites atteintes au texte, avant-dernier feuillet déchiré sans manque. Certains noms (celui du Roi, les Stuart, etc.) ont été biffés dans les premiers feuillets, et à de plus rares occasions par la suite ; biffures de correction et ratures. Passionnant manuscrit, à la fois vivant et circonstancié, d’une rare importance pour l’étude de nouvelles perspectives historiques sur cette période capitale dans l’histoire de la Grande-Bretagne. « Car quand on est capable d’amour et qu’on trouve occasion d’aimer agréablement c’est un plaisir qu’on ne se refuse guère »
740 lots
EXPOSITION (S) :
- 5 rue Cruche d'Or , 87000 Limoges, FR | Samedi 7 mars de 09h00 jusqu'à 10h00
Lieu : Maison de Ventes PASTAUD Limoges 5 rue Cruche d'Or
Conditions : Paiement comptant - Espèces jusqu'à 1 000 euros / CB / Virement bancaire