Lot n° : 412 | Estimation : 800 - 1000€
Pyrénées - FROSSARD (Émilien) & JOURDAN (Justin). Vues prises dans les Pyrénées Françaises, dessinées par J. Jourdan, accompagnées d'un texte descriptif par Emilien Frossard, Pr. Paris, Londres et Strasbourg, Treuttel & Würtz, 1829. In-folio demi-chagrin brun à coins ép., dos à nerfs richement orné, filets dorés sur les plats, étiquette de titre en lettres dorées en mar. rouge encadrée d'une guirlande dorée. [1] f. titre illustré d'une vignette, 24 vues lithographiées sur chine appliqué, accompagnées de 24 feuillets explicatifs, un tableau comparatif de la hauteur des principales montagnes… aquarellé. Qqs frottés, rousseurs éparses. Très rare recueil de vues gravées (seulement 2 exemplaires recensés en collections publiques d'après OCLC), paru en six livraisons publiées de 1828 à 1830. Après avoir exercé à Nîmes puis à Montauban, Émilien Frossard (1802-1881) devint pasteur à Bagnères-de-Bigorre où il tomba définitivement sous le charme des Pyrénées. Utilisant ses nombreuses connaissances en géologie, botanique, météorologie, il réalisa lui-même de nombreuses vues des Pyrénées, au crayon ou a l’aquarelle, reproduisant les sites tel un peintre voyageur, curieux des accidents naturels des reliefs montagneux. Il y a d'ailleurs en fait très peu de planches dont le dessin original est bien de Jourdan, Frossard et Gresy ayant fourni la matière première pour la plupart des vues. La légèreté des dessins de Frossard se prêtant toutefois assez mal à la lithographie, il est probable que pour cet ouvrage l'on préféra faire redessiner les vues par un artiste au trait de crayon plus "fumeux" et mieux adapté au procédé d’impression. On lui doit également le Tableau pittoresque des Pyrénées françaises (1839, texte accompagné de 22 vignettes). Il fonda en 1865 la société Ramond avec Henry Russell, Charles Packe, Farnham Maxwell-Lyte et fut par ailleurs à l’origine de la création de l’observatoire du pic du Midi de Bigorre. Il fut également chargé pendant la Guerre de Crimée de l'organisation du service des aumôniers protestants auprès des soldats de l'Armée d'Orient. Ses "Lettres écrites d'Orient" furent publiés en 1855.
Lot n° : 412
Adjuge : 1300 €
Pyrénées - FROSSARD (Émilien) & JOURDAN (Justin). Vues prises dans les Pyrénées Françaises, dessinées par J. Jourdan, accompagnées d'un texte descriptif par Emilien Frossard, Pr. Paris, Londres et Strasbourg, Treuttel & Würtz, 1829. In-folio demi-chagrin brun à coins ép., dos à nerfs richement orné, filets dorés sur les plats, étiquette de titre en lettres dorées en mar. rouge encadrée d'une guirlande dorée. [1] f. titre illustré d'une vignette, 24 vues lithographiées sur chine appliqué, accompagnées de 24 feuillets explicatifs, un tableau comparatif de la hauteur des principales montagnes… aquarellé. Qqs frottés, rousseurs éparses. Très rare recueil de vues gravées (seulement 2 exemplaires recensés en collections publiques d'après OCLC), paru en six livraisons publiées de 1828 à 1830. Après avoir exercé à Nîmes puis à Montauban, Émilien Frossard (1802-1881) devint pasteur à Bagnères-de-Bigorre où il tomba définitivement sous le charme des Pyrénées. Utilisant ses nombreuses connaissances en géologie, botanique, météorologie, il réalisa lui-même de nombreuses vues des Pyrénées, au crayon ou a l’aquarelle, reproduisant les sites tel un peintre voyageur, curieux des accidents naturels des reliefs montagneux. Il y a d'ailleurs en fait très peu de planches dont le dessin original est bien de Jourdan, Frossard et Gresy ayant fourni la matière première pour la plupart des vues. La légèreté des dessins de Frossard se prêtant toutefois assez mal à la lithographie, il est probable que pour cet ouvrage l'on préféra faire redessiner les vues par un artiste au trait de crayon plus "fumeux" et mieux adapté au procédé d’impression. On lui doit également le Tableau pittoresque des Pyrénées françaises (1839, texte accompagné de 22 vignettes). Il fonda en 1865 la société Ramond avec Henry Russell, Charles Packe, Farnham Maxwell-Lyte et fut par ailleurs à l’origine de la création de l’observatoire du pic du Midi de Bigorre. Il fut également chargé pendant la Guerre de Crimée de l'organisation du service des aumôniers protestants auprès des soldats de l'Armée d'Orient. Ses "Lettres écrites d'Orient" furent publiés en 1855.
