Lot n° : 284 | Estimation : 400 - 500€
[GOSSELIN (Charles-Robert)]. Plan d'éducation, en réponse aux Académies de Marseille & de Châlons, dont l'une a proposé pour sujet de prix, à distribuer dans le courant de cette année ; Quel est le plan d'éducation publique le plus conforme à la situation d'une ville considérée comme marchande & maritime ? L'autre : Quels sont les vices de l'éducation actuelle, & les moyens de les corriger ? Amsterdam [Paris], sn, 1785.
In-8, VI-146 pp., un f. d'errata, cartonnage vert, dos lisse orné de filets dorés, p. de titre rouge (reliure de l'époque). Frottés.
Édition originale de cet essai de l'helléniste Charles-Robert Gosselin (1740-1820), très discret disciple de l'abbé d'Etemare.
Relié avec plusieurs opuscules rares sur l'éducation :
I. MAILHOS (Jean-Baptiste) : Vues sur l'organisation de l'instruction publique, avec un projet de loi et un projet de règlement pour les écoles publiques. Paris, Obré, Fuchs, Le Normant, an X [1801], 206 pp., un f. d'errata.
II. FERCOC (Charles) : Vues sur l'enseignement des mathématiques. Aurillac, Viallanes, sd [1802] , 52 pp., avec 3 tableaux dépliants hors-texte.
Très rare.
L'abbé Charles-Louis-Saturnin-Marie Fercoc (1764-1841) est une figure peu connue, mais qui mériterait de sortir de l'ombre : originaire de Lannilis, ordonné prêtre en 1790, il fit partie du clergé réfractaire, s'exila en Angleterre en 1792. C'est là qu'il fit la connaissance de Talleyrand. Une fois revenu en France, il enseigna les mathématiques au Collège d'Aurillac (1802), puis à Bourges (1804), tout en devenant en 1803 précepteur pour la famille de Périgord, puis d'être appelé au ministère des Affaires étrangères pour servir de secrétaire particulier à Talleyrand, et de bibliothécaire à Valençay (1808). Tout cela en restant d'une extrême discrétion, et en ne laissant que peu de traces dans l'histoire en dépit de qualités reconnues par les personnes qui l'approchèrent. (Aucun exemplaire au CCFr.)
Ex-libris de Belin, censeur au Collège Charlemagne.
Lot n° : 284
Adjuge : 400 €
[GOSSELIN (Charles-Robert)]. Plan d'éducation, en réponse aux Académies de Marseille & de Châlons, dont l'une a proposé pour sujet de prix, à distribuer dans le courant de cette année ; Quel est le plan d'éducation publique le plus conforme à la situation d'une ville considérée comme marchande & maritime ? L'autre : Quels sont les vices de l'éducation actuelle, & les moyens de les corriger ? Amsterdam [Paris], sn, 1785.
In-8, VI-146 pp., un f. d'errata, cartonnage vert, dos lisse orné de filets dorés, p. de titre rouge (reliure de l'époque). Frottés.
Édition originale de cet essai de l'helléniste Charles-Robert Gosselin (1740-1820), très discret disciple de l'abbé d'Etemare.
Relié avec plusieurs opuscules rares sur l'éducation :
I. MAILHOS (Jean-Baptiste) : Vues sur l'organisation de l'instruction publique, avec un projet de loi et un projet de règlement pour les écoles publiques. Paris, Obré, Fuchs, Le Normant, an X [1801], 206 pp., un f. d'errata.
II. FERCOC (Charles) : Vues sur l'enseignement des mathématiques. Aurillac, Viallanes, sd [1802] , 52 pp., avec 3 tableaux dépliants hors-texte.
Très rare.
L'abbé Charles-Louis-Saturnin-Marie Fercoc (1764-1841) est une figure peu connue, mais qui mériterait de sortir de l'ombre : originaire de Lannilis, ordonné prêtre en 1790, il fit partie du clergé réfractaire, s'exila en Angleterre en 1792. C'est là qu'il fit la connaissance de Talleyrand. Une fois revenu en France, il enseigna les mathématiques au Collège d'Aurillac (1802), puis à Bourges (1804), tout en devenant en 1803 précepteur pour la famille de Périgord, puis d'être appelé au ministère des Affaires étrangères pour servir de secrétaire particulier à Talleyrand, et de bibliothécaire à Valençay (1808). Tout cela en restant d'une extrême discrétion, et en ne laissant que peu de traces dans l'histoire en dépit de qualités reconnues par les personnes qui l'approchèrent. (Aucun exemplaire au CCFr.)
Ex-libris de Belin, censeur au Collège Charlemagne.