Lot n° : 278 | Estimation : 1500 - 1800€
Italie - MERY (Joseph). Promenade dans Florence. MANUSCRIT autogaphe signé. Sl, [c. 1840]. In-4 de 53 ff. montés sur onglets et écrits uniquement au recto ; ½ maroquin rouge à coins (reliure signée de René Aussourd). Beau manuscrit de travail apparemment inédit. Cet ensemble s'intègre dans la série des nouvelles, romans et pièces de théâtre que Méry écrivit après avoir renoncé à la politique. "D'une abondance imaginative rarement égalée, il a presque connu la célébrité d'un Dumas ou d'un Eugène Sue" (Talvart-Place XIV, 309). Manuscrit piquant dans lequel Méry portraiture le visiteur blasé et chauvin : "Que dites-vous de Rome ? demande une voix. Rome, répond l'autre, est une ville triste. D'abord, je dois vous dire que je n'aime pas les ruines, moi ; j'aime les monuments en bon état, comme la Madeleine & la Bourse. Les ruines sont des pierres, voilà tout. C'est ce qu'on voit sur tous les chantiers de construction. Ah ! par exemple ! L'église de Saint-Pierre me plaît beaucoup. C'est superbe ! mais quand on a vu Saint-Pierre, on a tout vu." Après avoir décrit l'idée reçue des touristes sur Naples, Gênes, etc, il aborde Florence. Il en évoque avec admiration les monuments et autres chefs-d’œuvre : le Palazzo Vecchio, le clocher de Giotto, Sainte-Marie-des-Fleurs, les portes du baptistère sculptées par Ghiberti dont "la naïve légende affirme que ce sculpteur les a dérobées au paradis, pendant que Saint Pierre dormait, & Dieu laissa commettre ce vol par affection pour Florence", Santa Maria Novella, et différents pallazzi. Provenance : collection Jean Lhomer (avec son cachet sur chaque feuillet) et Giannalisa Feltrinelli (ex-libris).
Lot n° : 278
Adjuge : 1800 €
Italie - MERY (Joseph). Promenade dans Florence. MANUSCRIT autogaphe signé. Sl, [c. 1840]. In-4 de 53 ff. montés sur onglets et écrits uniquement au recto ; ½ maroquin rouge à coins (reliure signée de René Aussourd). Beau manuscrit de travail apparemment inédit. Cet ensemble s'intègre dans la série des nouvelles, romans et pièces de théâtre que Méry écrivit après avoir renoncé à la politique. "D'une abondance imaginative rarement égalée, il a presque connu la célébrité d'un Dumas ou d'un Eugène Sue" (Talvart-Place XIV, 309). Manuscrit piquant dans lequel Méry portraiture le visiteur blasé et chauvin : "Que dites-vous de Rome ? demande une voix. Rome, répond l'autre, est une ville triste. D'abord, je dois vous dire que je n'aime pas les ruines, moi ; j'aime les monuments en bon état, comme la Madeleine & la Bourse. Les ruines sont des pierres, voilà tout. C'est ce qu'on voit sur tous les chantiers de construction. Ah ! par exemple ! L'église de Saint-Pierre me plaît beaucoup. C'est superbe ! mais quand on a vu Saint-Pierre, on a tout vu." Après avoir décrit l'idée reçue des touristes sur Naples, Gênes, etc, il aborde Florence. Il en évoque avec admiration les monuments et autres chefs-d’œuvre : le Palazzo Vecchio, le clocher de Giotto, Sainte-Marie-des-Fleurs, les portes du baptistère sculptées par Ghiberti dont "la naïve légende affirme que ce sculpteur les a dérobées au paradis, pendant que Saint Pierre dormait, & Dieu laissa commettre ce vol par affection pour Florence", Santa Maria Novella, et différents pallazzi. Provenance : collection Jean Lhomer (avec son cachet sur chaque feuillet) et Giannalisa Feltrinelli (ex-libris).