Lot n° : 255 | Estimation : 200 - 250€
DELANDINE DE SAINT-ESPRIT (Jérôme). Le Panache d'Henri IV, ou Les Phalanges royales en 1815 ; avec figures. [Paris], Adrien Egron, mars 1817.
2 vol. in-8, [6]-XIV-[2]-376 et [6]-384 pp., avec deux frontispices gravés par Blanchard fils d'après Chasselat, demi-basane bleue nuit, dos lisse orné, tr. mouchetées de bleu (reliure de l'époque).
Unique édition de cet excellent tableau des résistances royalistes contre le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe en 1815. Il s'agit à la fois d'un conspectus général, et de Mémoires, dans la mesure où l'auteur combattit aux côtés du Duc d'Angoulême dans le sud de la France. Sous sa plume, la France se hérisse en mars 1815 de quantités d'"armées royales" (armée royale du Midi, armée royale du Centre, de l'Est, etc.), dénominations quand même un peu pompeuses pour des corps improvisés à la hâte, et qui se retrouvèrent vite sans appui des troupes régulières ralliées dans leur majorité au revenant ... Mais on était en 1817, et il fallait construire une légende des lis qui fît oublier le gênant intermède des Cent-Jours. Ex-libris Gueutteville.
Lot n° : 255
Adjuge : 210 €
DELANDINE DE SAINT-ESPRIT (Jérôme). Le Panache d'Henri IV, ou Les Phalanges royales en 1815 ; avec figures. [Paris], Adrien Egron, mars 1817.
2 vol. in-8, [6]-XIV-[2]-376 et [6]-384 pp., avec deux frontispices gravés par Blanchard fils d'après Chasselat, demi-basane bleue nuit, dos lisse orné, tr. mouchetées de bleu (reliure de l'époque).
Unique édition de cet excellent tableau des résistances royalistes contre le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe en 1815. Il s'agit à la fois d'un conspectus général, et de Mémoires, dans la mesure où l'auteur combattit aux côtés du Duc d'Angoulême dans le sud de la France. Sous sa plume, la France se hérisse en mars 1815 de quantités d'"armées royales" (armée royale du Midi, armée royale du Centre, de l'Est, etc.), dénominations quand même un peu pompeuses pour des corps improvisés à la hâte, et qui se retrouvèrent vite sans appui des troupes régulières ralliées dans leur majorité au revenant ... Mais on était en 1817, et il fallait construire une légende des lis qui fît oublier le gênant intermède des Cent-Jours. Ex-libris Gueutteville.