Lot n° : 2216 | Estimation : 900 - 1000€
SAINTE GARDE (Jacques Carel de). Charle-Martel, ou les Sarrazins chassez de France. Poëme héroïque. Paris, Jacques Langlois, 1679.
2 parties en 1 vol. in-12, (20)-229-(2) pp. et (4)-248-(2) pp., basane brune, dos orné, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Précieux exemplaire enrichi d'un ex-dono manuscrit de l'auteur à Mme des Houlières (1634-1694), poète et écrivaine (son salon fut un des rendez-vous les plus courus de Paris) : « Pour Mme des Houlieres. On a soustenu que les Dames ne gousteroient point mon poëme parcequ'il estoit trop fort. J'ay repliqué que les Dames estoient capables de toutes les belles connoissances aussi bien que les hommes : l'Aspasie de Socrate. J'ay cité la dessus Madelle de Scuderi, qui avoit deia donner son suffrage en ma faveur, & je me suis fait fort du vostre. Ne permettez pas, Madame, que je perde ma cause. Vostre tres humble & tres obéissant serviteur Sainte-Garde ».
Habiles restaurations à la reliure ; petite réparation de papier en marge d'un feuillet.
Lot n° : 2216
Adjuge : - €
SAINTE GARDE (Jacques Carel de). Charle-Martel, ou les Sarrazins chassez de France. Poëme héroïque. Paris, Jacques Langlois, 1679.
2 parties en 1 vol. in-12, (20)-229-(2) pp. et (4)-248-(2) pp., basane brune, dos orné, tranches jaspées (reliure de l’époque).
Précieux exemplaire enrichi d'un ex-dono manuscrit de l'auteur à Mme des Houlières (1634-1694), poète et écrivaine (son salon fut un des rendez-vous les plus courus de Paris) : « Pour Mme des Houlieres. On a soustenu que les Dames ne gousteroient point mon poëme parcequ'il estoit trop fort. J'ay repliqué que les Dames estoient capables de toutes les belles connoissances aussi bien que les hommes : l'Aspasie de Socrate. J'ay cité la dessus Madelle de Scuderi, qui avoit deia donner son suffrage en ma faveur, & je me suis fait fort du vostre. Ne permettez pas, Madame, que je perde ma cause. Vostre tres humble & tres obéissant serviteur Sainte-Garde ».
Habiles restaurations à la reliure ; petite réparation de papier en marge d'un feuillet.