Lot n° : 220 | Estimation : 600 - 700€
BRETAIGNE (François de). Le Roy mineur, ou Panégyrique sur la personne et l'éducation de Louis XIV Dieu-donné, Roy de France et de Navarre, dédié à Monseigneur le Mareschal de Villeroy. Paris, Jean Hénault, 1651.
Petit in-4, [7] ff. (titre, dédicace au maréchal de Villeroy, au lecteur, poésies liminaires), 180 pp., un f. de privilège, demi-maroquin havane à coins, dos à nerfs ornés, filet doré sur les plats, tranches dorées (Pagnant). Bel exemplaire, grand de marges.
Unique édition, peu commune.
François de Bretaigne (1616-1691) était lieutenant général de Semur : il composa un autre traité sur la minorité des rois.
Nicolas V de Neufville, premier duc de Villeroy (1598-1685) avait été nommé en mars 1646 gouverneur du jeune Louis XIV, sous l'autorité du cardinal de Mazarin. La nomination était de pure complaisance, et il est bien difficile de lui attribuer quelque influence – bonne ou mauvaise – sur la formation du jeune roi. En revanche, elle permit à plusieurs publicistes - dont Bretaigne - de lui adresser leurs théories et conceptions sur l'éducation du monarque. (Cioranescu, XVII, 16428.)
Lot n° : 220
Adjuge : - €
BRETAIGNE (François de). Le Roy mineur, ou Panégyrique sur la personne et l'éducation de Louis XIV Dieu-donné, Roy de France et de Navarre, dédié à Monseigneur le Mareschal de Villeroy. Paris, Jean Hénault, 1651.
Petit in-4, [7] ff. (titre, dédicace au maréchal de Villeroy, au lecteur, poésies liminaires), 180 pp., un f. de privilège, demi-maroquin havane à coins, dos à nerfs ornés, filet doré sur les plats, tranches dorées (Pagnant). Bel exemplaire, grand de marges.
Unique édition, peu commune.
François de Bretaigne (1616-1691) était lieutenant général de Semur : il composa un autre traité sur la minorité des rois.
Nicolas V de Neufville, premier duc de Villeroy (1598-1685) avait été nommé en mars 1646 gouverneur du jeune Louis XIV, sous l'autorité du cardinal de Mazarin. La nomination était de pure complaisance, et il est bien difficile de lui attribuer quelque influence – bonne ou mauvaise – sur la formation du jeune roi. En revanche, elle permit à plusieurs publicistes - dont Bretaigne - de lui adresser leurs théories et conceptions sur l'éducation du monarque. (Cioranescu, XVII, 16428.)