Lot n° : 220 | Estimation : 50 - 60€
SARCEY DE SUTIÈRES (neveu). Cours complet d'agriculture, ou leçons périodiques sur cet art, par cahiers (.) Paris, Chez l'auteur, 1788. 3 tomes en 2 vol. in-8 de 572 pp. ; 574 pp., 2 planches dépl., 96 pp. Veau marbré ép., dos à nerfs orné, tr. rouges. Qqs frottés, qqs pp. roussies. Le dernier tome est malheureusement incomplet des pages 97 à 144. Ancien lieutenant au régiment de Bretagne, neveu et élève de l'auteur de l'Ecole d'agriculture pratique, l'auteur se retire à la campagne après onze ans à l'étranger pour y faire des expériences d'agriculture. Après avoir mis en place, sans grand succès, un cours gratuit d'agriculture "sous la protection de Monsieur", il tentera sous la Révolution d'influencer la politique agraire via ses publications, bien qu'il se dise lui-même "plus accoutumé à tenir une charrue que la plume". Son Cours complet, proposé par souscription (3 feuilles tous les quinze jours), ne traite que d'outils et méthodes pratiques liés à la physique, la chimie, la météorologie, etc. Il fonde, avec le soutien du ministre Bertin, une école d’agriculture à Anel, près de Compiègne, pour enseigner à douze jeunes laboureurs, « les découvertes les plus récentes de l’agriculture » (cf. André Bourde, Agronomie et agronomes en France au 18e siècle, 1967).
Lot n° : 220
Adjuge : 70 €
SARCEY DE SUTIÈRES (neveu). Cours complet d'agriculture, ou leçons périodiques sur cet art, par cahiers (.) Paris, Chez l'auteur, 1788. 3 tomes en 2 vol. in-8 de 572 pp. ; 574 pp., 2 planches dépl., 96 pp. Veau marbré ép., dos à nerfs orné, tr. rouges. Qqs frottés, qqs pp. roussies. Le dernier tome est malheureusement incomplet des pages 97 à 144. Ancien lieutenant au régiment de Bretagne, neveu et élève de l'auteur de l'Ecole d'agriculture pratique, l'auteur se retire à la campagne après onze ans à l'étranger pour y faire des expériences d'agriculture. Après avoir mis en place, sans grand succès, un cours gratuit d'agriculture "sous la protection de Monsieur", il tentera sous la Révolution d'influencer la politique agraire via ses publications, bien qu'il se dise lui-même "plus accoutumé à tenir une charrue que la plume". Son Cours complet, proposé par souscription (3 feuilles tous les quinze jours), ne traite que d'outils et méthodes pratiques liés à la physique, la chimie, la météorologie, etc. Il fonde, avec le soutien du ministre Bertin, une école d’agriculture à Anel, près de Compiègne, pour enseigner à douze jeunes laboureurs, « les découvertes les plus récentes de l’agriculture » (cf. André Bourde, Agronomie et agronomes en France au 18e siècle, 1967).