Lot n° : 210 | Estimation : 400 - 500€
Amérique du Sud- LA CONDAMINE (Charles Marie de). Relation abrégée d’un voyage fait dans l’intérieur de l’Amérique Méridionale. Depuis la côte de la Mer du Sud, jusqu’aux côtes du Brésil & de la Guiane, en descendant La Rivière des Amazones. Paris, Veuve Pissot, 1745.
In-8 de [2] ff.-xvi-216 pp. Carte dépliante de l’Amazone.
En avril 1735, l'Académie des sciences charge La Condamine de conduire une expédition au Pérou afin de mesurer la longueur d'un arc de méridien d'un degré à proximité de l'équateur. La partie scientifique du voyage est placée sous la responsabilité de Louis Godin et Pierre Bouguer. L'expédition se déroule dans un climat difficile et les trois hommes se séparent. La Condamine atteint Quito (actuellement capitale de l'Équateur), descend l'Amazone et finit par rejoindre Cayenne. Il est le premier scientifique à avoir descendu l'Amazone. Ce voyage permet la première description du quinquina, dont est extraite la quinine, ainsi que la découverte du caoutchouc et du curare, poison utilisé par les Amérindiens pour leurs flèches. Il revient à Paris en février 1745 en rapportant plus de deux cents objets d'histoire naturelle qu'il offre à Buffon.
Relié à la suite : Lettre à Madame *** sur l’émeute populaire excitée en la ville de Cuenca au Pérou, le 29 d'août 1739, contre les Académiciens des sciences, envoyés pour la mesure de la Terre. sl, sn, 1746. [1]-108-[5] pp. Planche dépliante montrant « une place préparée pour une course de taureaux » à Cuenca. La Condamine y narre la fin tragique de Seniergues, l'un de ses trois compagnons, à Cuenca au Pérou. Les quatre académiciens ont terminé leur mission de mesure exacte de la Terre sous l'Equateur et complètent leurs observations en prenant des mesures depuis la tour de la Grande Église de Cuenca, avant de se rendre à une corrida. Le chirurgien Jean Seniergues avait noué une relation avec une jeune fille issue d'une famille de grands notables de la ville, qui était promise à un certain Diego de Leon. Seniergues provoqua lors de la corrida un ami de ce dernier et fut attaqué et lapidé par les deux hommes et la foule hostile aux Français.
Veau marbré, dos à nerfs orné, tr. rouges (reliure de l'époque). Coiffes manquantes, coins usés sinon bel ex.
Lot n° : 210
Adjuge : 400 €
Amérique du Sud- LA CONDAMINE (Charles Marie de). Relation abrégée d’un voyage fait dans l’intérieur de l’Amérique Méridionale. Depuis la côte de la Mer du Sud, jusqu’aux côtes du Brésil & de la Guiane, en descendant La Rivière des Amazones. Paris, Veuve Pissot, 1745.
In-8 de [2] ff.-xvi-216 pp. Carte dépliante de l’Amazone.
En avril 1735, l'Académie des sciences charge La Condamine de conduire une expédition au Pérou afin de mesurer la longueur d'un arc de méridien d'un degré à proximité de l'équateur. La partie scientifique du voyage est placée sous la responsabilité de Louis Godin et Pierre Bouguer. L'expédition se déroule dans un climat difficile et les trois hommes se séparent. La Condamine atteint Quito (actuellement capitale de l'Équateur), descend l'Amazone et finit par rejoindre Cayenne. Il est le premier scientifique à avoir descendu l'Amazone. Ce voyage permet la première description du quinquina, dont est extraite la quinine, ainsi que la découverte du caoutchouc et du curare, poison utilisé par les Amérindiens pour leurs flèches. Il revient à Paris en février 1745 en rapportant plus de deux cents objets d'histoire naturelle qu'il offre à Buffon.
Relié à la suite : Lettre à Madame *** sur l’émeute populaire excitée en la ville de Cuenca au Pérou, le 29 d'août 1739, contre les Académiciens des sciences, envoyés pour la mesure de la Terre. sl, sn, 1746. [1]-108-[5] pp. Planche dépliante montrant « une place préparée pour une course de taureaux » à Cuenca. La Condamine y narre la fin tragique de Seniergues, l'un de ses trois compagnons, à Cuenca au Pérou. Les quatre académiciens ont terminé leur mission de mesure exacte de la Terre sous l'Equateur et complètent leurs observations en prenant des mesures depuis la tour de la Grande Église de Cuenca, avant de se rendre à une corrida. Le chirurgien Jean Seniergues avait noué une relation avec une jeune fille issue d'une famille de grands notables de la ville, qui était promise à un certain Diego de Leon. Seniergues provoqua lors de la corrida un ami de ce dernier et fut attaqué et lapidé par les deux hommes et la foule hostile aux Français.
Veau marbré, dos à nerfs orné, tr. rouges (reliure de l'époque). Coiffes manquantes, coins usés sinon bel ex.