Lot n° : 1944 | Estimation : 400 - 500€
BACON (Francis). Oeuvres de François Bacon, chancelier d'Angleterre, traduites par Ant. Lasalle ; avec des notes critiques, historiques et littéraires. Dijon, Imprimerie de L.-N. Frantin, Paris, Antoine-Augustin Renouard, an VIII - an XI (1799-1802).
15 vol. in-8, veau vert, dos lisses richement ornés, encadrement de filet et guirlande dorés sur les plats, tortillon doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de grecques dorées sur les contreplats (Courteval). Dos passés, avec des épidermures, coiffes frottées, coins abîmés.
Exemplaire sur papier de Hollande. Il est orné d'un portrait-frontispice au volume I.
Première traduction d'importance des œuvres du philosophe anglais dans notre langue.
Encouragé par la lecture de Voltaire (par ses Lettres philosophiques, 1734) et de d’Alembert (Discours préliminaire, 1751), qui présentaient Bacon comme l’inspirateur du projet encyclopédiste des Lumières, Antoine de Lasalle (1754-1829) réussit l'exploit de traduire seul, au lendemain de la Révolution, une œuvre aussi difficile qu’imposante, à partir d’originaux en anglais et en latin.
Bel exemplaire, élégamment couvert par le relieur Courteval, établi rue des Carmes et actif de 1798 à 1835. Il était réputé pour être l'inventeur de la gaufrure. Par ailleurs, il travaillait seul, exécutant tout par lui-même : reliure, dorure, gaufrure. Il avait aussi la réputation de marbrer le cuir dans la perfection.
Armes de la famille Pajot poussées au centre des plats ("D'argent au chevron d'azur, accompagné de trois têtes d'aigle de sable, becquées et arrachées de gueules"). Cf. OHR, 148, 149 et 150 pour différents membres de cette famille.
Lot n° : 1944
Adjuge : 600 €
BACON (Francis). Oeuvres de François Bacon, chancelier d'Angleterre, traduites par Ant. Lasalle ; avec des notes critiques, historiques et littéraires. Dijon, Imprimerie de L.-N. Frantin, Paris, Antoine-Augustin Renouard, an VIII - an XI (1799-1802).
15 vol. in-8, veau vert, dos lisses richement ornés, encadrement de filet et guirlande dorés sur les plats, tortillon doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de grecques dorées sur les contreplats (Courteval). Dos passés, avec des épidermures, coiffes frottées, coins abîmés.
Exemplaire sur papier de Hollande. Il est orné d'un portrait-frontispice au volume I.
Première traduction d'importance des œuvres du philosophe anglais dans notre langue.
Encouragé par la lecture de Voltaire (par ses Lettres philosophiques, 1734) et de d’Alembert (Discours préliminaire, 1751), qui présentaient Bacon comme l’inspirateur du projet encyclopédiste des Lumières, Antoine de Lasalle (1754-1829) réussit l'exploit de traduire seul, au lendemain de la Révolution, une œuvre aussi difficile qu’imposante, à partir d’originaux en anglais et en latin.
Bel exemplaire, élégamment couvert par le relieur Courteval, établi rue des Carmes et actif de 1798 à 1835. Il était réputé pour être l'inventeur de la gaufrure. Par ailleurs, il travaillait seul, exécutant tout par lui-même : reliure, dorure, gaufrure. Il avait aussi la réputation de marbrer le cuir dans la perfection.
Armes de la famille Pajot poussées au centre des plats ("D'argent au chevron d'azur, accompagné de trois têtes d'aigle de sable, becquées et arrachées de gueules"). Cf. OHR, 148, 149 et 150 pour différents membres de cette famille.