Lot n° : 1854 | Estimation : 250 - 300€
BERNARDI (Oronzio de). Traité de la natation, d'après la découverte d'Oroncio Bernardi, napolitain. Orné de douze planches lithographiées. Par M***. Paris, Audin, 1833.
In-16, demi-veau vert, dos lisse orné de filets dorés, tr. mouchetées, première couverture conservée (reliure moderne).
Très rare. 12 planches lithographiées hors texte.
Il s'agit de l'unique adaptation française de L'Uomo galleggiante, o sia l'Arte ragionata del nuoto, paru en 1794 à l'adresse de Naples, sous le patronage à la fois de Ferdinand IV et d'Acton ... Oronzio di Bernardi (1735-1806) avait poursuivi dans le Royaume de Naples une carrière cléricale brillante placée sous le double signe de l'administration épiscopale et des sciences mathématiques et physiques dont il avait pris le goût depuis ses études. C'est à la suite de la pratique assidue des bains de mer, alors tout à fait inusitée, surtout en Italie du sud, qu'il s'intéressa à la physique du nageur ; et ce sont ses conclusions qu'il présenta à Acton dans le but de former à la natation les marins. Son traité (prévu en deux volumes, mais dont un seul vit le jour) connut un retentissement européen, avec des traductions en allemand et en castillan ; mais pas en français, sinon sous la forme de cet opuscule assez différent de l'originale. (Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Rouen).)
Lot n° : 1854
Adjuge : 320 €
BERNARDI (Oronzio de). Traité de la natation, d'après la découverte d'Oroncio Bernardi, napolitain. Orné de douze planches lithographiées. Par M***. Paris, Audin, 1833.
In-16, demi-veau vert, dos lisse orné de filets dorés, tr. mouchetées, première couverture conservée (reliure moderne).
Très rare. 12 planches lithographiées hors texte.
Il s'agit de l'unique adaptation française de L'Uomo galleggiante, o sia l'Arte ragionata del nuoto, paru en 1794 à l'adresse de Naples, sous le patronage à la fois de Ferdinand IV et d'Acton ... Oronzio di Bernardi (1735-1806) avait poursuivi dans le Royaume de Naples une carrière cléricale brillante placée sous le double signe de l'administration épiscopale et des sciences mathématiques et physiques dont il avait pris le goût depuis ses études. C'est à la suite de la pratique assidue des bains de mer, alors tout à fait inusitée, surtout en Italie du sud, qu'il s'intéressa à la physique du nageur ; et ce sont ses conclusions qu'il présenta à Acton dans le but de former à la natation les marins. Son traité (prévu en deux volumes, mais dont un seul vit le jour) connut un retentissement européen, avec des traductions en allemand et en castillan ; mais pas en français, sinon sous la forme de cet opuscule assez différent de l'originale. (Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Rouen).)