Lot n° : 1808 | Estimation : 120 - 150€
[DIDEROT (Denis)]. Les Bijoux indiscrets. Au Monomotapa [Paris], sd (1748).
2 tomes en un volume in-12, [4] ff. (titre orné d'une vignette gravée, à Zima, table des chapitres), 288 pp. ; [2] ff. (titre avec vignette gravée, table des chapitres), 332 pp. ; avec 6 planches gravées, manque le frontispice au volume I, demi-basane havane, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle).
Une des rares contrefaçons de l'édition originale. Ce conte libertin et orientalisant parodiant les mœurs de la Cour fut le premier texte important de Diderot. Le Sultan Mangogul [= Louis XV] reçoit du génie Cucufa un anneau magique qui possède le pouvoir de faire parler les parties génitales ("bijoux") des femmes. Mangogul fait 30 essais de sa bague, dévoilant les secrets intimes des femmes de sa Cour et de son Royaume quand elles sont généralement endormies. Il partage les résultats de ses enquêtes à sa favorite, Mirzoza, elle-même perpétuellement inquiète d'être la victime de la bague. Il faut dire que peu sont épargnées : essentiellement les femmes de la cour, avec leurs différents caractères (la prude, la coquette, la joueuse, la manipulatrice ...), leurs différentes extractions (de la haute noblesse à la petite bourgeoise) et leurs différentes origines (l'Anglaise, la Française, l'Italienne, la Turque). Décrivant les mœurs de la cour du point de vue du désir féminin, le roman dresse le tableau d'une société libérée, où l'on multiplie les partenaires sexuels, où les apparences sont trompeuses et où le véritable tendre est rare. (Tchemerzine II, 922.)
Bon exemplaire, de la bibliothèque George Hugnet.
Lot n° : 1808
Retiré
[DIDEROT (Denis)]. Les Bijoux indiscrets. Au Monomotapa [Paris], sd (1748).
2 tomes en un volume in-12, [4] ff. (titre orné d'une vignette gravée, à Zima, table des chapitres), 288 pp. ; [2] ff. (titre avec vignette gravée, table des chapitres), 332 pp. ; avec 6 planches gravées, manque le frontispice au volume I, demi-basane havane, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle).
Une des rares contrefaçons de l'édition originale. Ce conte libertin et orientalisant parodiant les mœurs de la Cour fut le premier texte important de Diderot. Le Sultan Mangogul [= Louis XV] reçoit du génie Cucufa un anneau magique qui possède le pouvoir de faire parler les parties génitales ("bijoux") des femmes. Mangogul fait 30 essais de sa bague, dévoilant les secrets intimes des femmes de sa Cour et de son Royaume quand elles sont généralement endormies. Il partage les résultats de ses enquêtes à sa favorite, Mirzoza, elle-même perpétuellement inquiète d'être la victime de la bague. Il faut dire que peu sont épargnées : essentiellement les femmes de la cour, avec leurs différents caractères (la prude, la coquette, la joueuse, la manipulatrice ...), leurs différentes extractions (de la haute noblesse à la petite bourgeoise) et leurs différentes origines (l'Anglaise, la Française, l'Italienne, la Turque). Décrivant les mœurs de la cour du point de vue du désir féminin, le roman dresse le tableau d'une société libérée, où l'on multiplie les partenaires sexuels, où les apparences sont trompeuses et où le véritable tendre est rare. (Tchemerzine II, 922.)
Bon exemplaire, de la bibliothèque George Hugnet.