Lot n° : 1684 | Estimation : 700 - 800€
HAMILTON (Antoine). Mémoires du Comte de Grammont. Londres, Edwards, sd [1793].
In-4, maroquin long grain rouge, dos à nerfs richement orné, large bordure dorée en encadrement des plats, roulette dorée sur les coupes et intérieure, tr. dorées (reliure de l'époque).
Édition particulièrement recherchée pour ses magnifiques portraits gravés et ses notes explicatives. 78 planches hors-texte dont un frontispice, une vue et 76 portraits dessinés par S. Harding et F. Voet.
Les Mémoires de Philibert de Gramont (1621-1707) sont parmi les plus sulfureux du XVIIIe siècle. Rédigés par Antoine Hamilton (1646-1720), son beau-frère d'origine écossaise, ils témoignent notamment de la vie et des moeurs à la cour du roi Charles II, où se trouvait le comte en exil. Publiés pour la première fois en Hollande en 1713 (avec la mention fictive de Cologne), six ans après la mort de Gramont, ils connaissent immédiatement un vif succès et seront réimprimés tout au long des siècles qui suivent en de multiples éditions. L'on raconte que Fontenelle, qui était alors censeur de la presse, a refusé de laisser paraître un pareil ouvrage, mais qu'il finit par céder sur l'intervention de Gramont lui-même. (Cohen 472 ; Brunet III, 30.)
Superbe exemplaire en maroquin d'époque, très lég. rousseurs éparses à de rares feuillets.
Lot n° : 1684
Adjuge : 800 €
HAMILTON (Antoine). Mémoires du Comte de Grammont. Londres, Edwards, sd [1793].
In-4, maroquin long grain rouge, dos à nerfs richement orné, large bordure dorée en encadrement des plats, roulette dorée sur les coupes et intérieure, tr. dorées (reliure de l'époque).
Édition particulièrement recherchée pour ses magnifiques portraits gravés et ses notes explicatives. 78 planches hors-texte dont un frontispice, une vue et 76 portraits dessinés par S. Harding et F. Voet.
Les Mémoires de Philibert de Gramont (1621-1707) sont parmi les plus sulfureux du XVIIIe siècle. Rédigés par Antoine Hamilton (1646-1720), son beau-frère d'origine écossaise, ils témoignent notamment de la vie et des moeurs à la cour du roi Charles II, où se trouvait le comte en exil. Publiés pour la première fois en Hollande en 1713 (avec la mention fictive de Cologne), six ans après la mort de Gramont, ils connaissent immédiatement un vif succès et seront réimprimés tout au long des siècles qui suivent en de multiples éditions. L'on raconte que Fontenelle, qui était alors censeur de la presse, a refusé de laisser paraître un pareil ouvrage, mais qu'il finit par céder sur l'intervention de Gramont lui-même. (Cohen 472 ; Brunet III, 30.)
Superbe exemplaire en maroquin d'époque, très lég. rousseurs éparses à de rares feuillets.