Lot n° : 1625 | Estimation : 100 - 150€
Anonyme. Le Lendemain du dernier jour d'un condamné. Paris et Genève, Ballimore et Cherbuliez, 1829.
In-12 de 192 pp. demi-veau blond, dos lisse orné (reliure de l'époque). Coiffes et coins usés, dos frotté, rousseurs. Inconnu à Barbier. Rare parodie du texte de Victor Hugo, attribuée à l'éditeur Joël Cherbuliez : "En 1829, Joël Cherbuliez a publié une parodie du roman de Hugo Le Dernier jour d’un condamné, qui connaissait un succès retentissant : Le lendemain du dernier jour d’un condamné (Paris, Th. Ballimore, 1829) ; elle restera (semble-t-il) sa seule tentative personnelle dans le domaine littéraire (ses autres textes connus, notamment un article sur le Parti radical en Suisse paru dans la Revue des Deux Mondes, et ses collaborations au bi-hebdomadaire genevois Le Fédéral3, porteront sur des problèmes politiques) ; nous savons par la généalogie genevoise que Joël Cherbuliez a épousé une demoiselle Félicité Ballimore : l’éditeur de sa parodie hugolienne est donc son (futur ?) beau-père ou beau-frère. La librairie Cherbuliez de Genève et la librairie Ballimore de Paris sont associées dès 1829 pour la publication d’une importante traduction de l’Histoire de la littérature ancienne et moderne de Friedrich Schlegel4 due à William Duckett (1768-1841), poète anglais séjournant à Paris et traduisant à l’occasion de l’allemand en français, auteur d’une grammaire anglaise rédigée en français, publiée à Paris en 1828." J.-Y. Masson, 1830 chez les Cherbuliez, libraires-éditeurs genevois.
Lot n° : 1625
Adjuge : - €
Anonyme. Le Lendemain du dernier jour d'un condamné. Paris et Genève, Ballimore et Cherbuliez, 1829.
In-12 de 192 pp. demi-veau blond, dos lisse orné (reliure de l'époque). Coiffes et coins usés, dos frotté, rousseurs. Inconnu à Barbier. Rare parodie du texte de Victor Hugo, attribuée à l'éditeur Joël Cherbuliez : "En 1829, Joël Cherbuliez a publié une parodie du roman de Hugo Le Dernier jour d’un condamné, qui connaissait un succès retentissant : Le lendemain du dernier jour d’un condamné (Paris, Th. Ballimore, 1829) ; elle restera (semble-t-il) sa seule tentative personnelle dans le domaine littéraire (ses autres textes connus, notamment un article sur le Parti radical en Suisse paru dans la Revue des Deux Mondes, et ses collaborations au bi-hebdomadaire genevois Le Fédéral3, porteront sur des problèmes politiques) ; nous savons par la généalogie genevoise que Joël Cherbuliez a épousé une demoiselle Félicité Ballimore : l’éditeur de sa parodie hugolienne est donc son (futur ?) beau-père ou beau-frère. La librairie Cherbuliez de Genève et la librairie Ballimore de Paris sont associées dès 1829 pour la publication d’une importante traduction de l’Histoire de la littérature ancienne et moderne de Friedrich Schlegel4 due à William Duckett (1768-1841), poète anglais séjournant à Paris et traduisant à l’occasion de l’allemand en français, auteur d’une grammaire anglaise rédigée en français, publiée à Paris en 1828." J.-Y. Masson, 1830 chez les Cherbuliez, libraires-éditeurs genevois.