Lot n° : 161 | Estimation : 3000 - 3500€
MAUPERTUIS (Pierre Louis Moreau de). Discours sur les differentes figures des astres. Où l'on donne l'explication des taches lumineuses qu'on a observées dans le ciel : des etoiles qui paroissent s'allumer & s'éteindre : de celles qui paroissent changer de grandeur : de l'anneau de Saturne : et des effets que peuvent produire les comètes. Paris, Martin & Cie, 1742.
In-8 de [2]-[6] ff., 176 pp., maroquin rouge, dos lisse richement orné avec titre doré à l'horizontale, triple filet doré en encadrement des plats avec fleurons en écoinçons et armes dorées en leur centre, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque).
Seconde édition augmentée. Elle est illustrée d'un frontispice par Maugein gravé par Dheulland, ici dans la version en couleurs, et de 15 figures in-texte.
Ouvrage important de Maupertuis (1688-1744) sur la loi de l'attraction universelle. Il y compare les principes de Newton à ceux de Descartes et se déclare hautement en faveur du premier ralliant à sa cause tous les physiciens exclusivement attachés aux doctrines de Descartes. Après une courte histoire des nébuleuses, il cherche de quoi former des soleils, des planètes et des étoiles aplaties qui apparaîtront ou disparaîtront selon qu'elles nous monteront leur disque ou leur épaisseur. Enfin, il expose les effets négatifs desquels pourraient résulter le choc d'une comète avec la terre.
Précieux exemplaire en maroquin aux armes de Jean-Louis Henri ORRY, seigneur et marquis de FULVY (1703 - 1751). Il fut successivement conseiller à la deuxième chambre des enquêtes du parlement de Paris (12 mars 1723), maître des requêtes (10 janvier 1731, honoraire le 10 octobre 1738), conseiller d’état puis administrateur de la Compagnie des Indes en 1733. En 1734, il fait la connaissance de son demi-frère Mahé de La Bourdonnais qui lui expose ses vues et de ses réflexions sur la Compagnie des Indes et les moyens d'assurer le commerce avec l'Inde. Dès lors il est nommé gouverneur général des Isles de France (île Maurice & île Bourbon, aujourd'hui île de la Réunion). Le 21 février 1737, son autre demi-frère Philibert Orry, alors contrôleur général, lui fait donner la charge d'intendant des finances.
Jean-Louis Henri Orry établit en 1738, sur ses propres deniers, les bases d'une manufacture de porcelaine qui sera installée au château de Vincennes en 1740, avec l'aide de son demi-frère Philibert Orry et la complicité des ouvriers transfuges de la Manufacture de Chantilly. Ce sera la Manufacture de Vincennes, qui déménagera en 1756 pour devenir plus tard la Manufacture de Sèvres. Les premiers essais les incitent à poursuivre, puisqu'ils obtiennent en 1745 un privilège du roi pour la production de porcelaine à la façon de Saxe (figures humaines peintes et dorées).
Après sa mort, sa bibliothèque fut mise en vente aux enchères du 17 janvier 1752 au 3 février 1752 à l'hôtel de Beauvais, rue Saint-Antoine à Paris. (Cf. catalogue des livres de feu M. Orry de Fulvy, p. 86.)
Petites mouillures marginales aux 2 derniers feuillets, très petite restauration ancienne à un coin.
Lot n° : 161
Adjuge : - €
MAUPERTUIS (Pierre Louis Moreau de). Discours sur les differentes figures des astres. Où l'on donne l'explication des taches lumineuses qu'on a observées dans le ciel : des etoiles qui paroissent s'allumer & s'éteindre : de celles qui paroissent changer de grandeur : de l'anneau de Saturne : et des effets que peuvent produire les comètes. Paris, Martin & Cie, 1742.
In-8 de [2]-[6] ff., 176 pp., maroquin rouge, dos lisse richement orné avec titre doré à l'horizontale, triple filet doré en encadrement des plats avec fleurons en écoinçons et armes dorées en leur centre, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque).
Seconde édition augmentée. Elle est illustrée d'un frontispice par Maugein gravé par Dheulland, ici dans la version en couleurs, et de 15 figures in-texte.
Ouvrage important de Maupertuis (1688-1744) sur la loi de l'attraction universelle. Il y compare les principes de Newton à ceux de Descartes et se déclare hautement en faveur du premier ralliant à sa cause tous les physiciens exclusivement attachés aux doctrines de Descartes. Après une courte histoire des nébuleuses, il cherche de quoi former des soleils, des planètes et des étoiles aplaties qui apparaîtront ou disparaîtront selon qu'elles nous monteront leur disque ou leur épaisseur. Enfin, il expose les effets négatifs desquels pourraient résulter le choc d'une comète avec la terre.
Précieux exemplaire en maroquin aux armes de Jean-Louis Henri ORRY, seigneur et marquis de FULVY (1703 - 1751). Il fut successivement conseiller à la deuxième chambre des enquêtes du parlement de Paris (12 mars 1723), maître des requêtes (10 janvier 1731, honoraire le 10 octobre 1738), conseiller d’état puis administrateur de la Compagnie des Indes en 1733. En 1734, il fait la connaissance de son demi-frère Mahé de La Bourdonnais qui lui expose ses vues et de ses réflexions sur la Compagnie des Indes et les moyens d'assurer le commerce avec l'Inde. Dès lors il est nommé gouverneur général des Isles de France (île Maurice & île Bourbon, aujourd'hui île de la Réunion). Le 21 février 1737, son autre demi-frère Philibert Orry, alors contrôleur général, lui fait donner la charge d'intendant des finances.
Jean-Louis Henri Orry établit en 1738, sur ses propres deniers, les bases d'une manufacture de porcelaine qui sera installée au château de Vincennes en 1740, avec l'aide de son demi-frère Philibert Orry et la complicité des ouvriers transfuges de la Manufacture de Chantilly. Ce sera la Manufacture de Vincennes, qui déménagera en 1756 pour devenir plus tard la Manufacture de Sèvres. Les premiers essais les incitent à poursuivre, puisqu'ils obtiennent en 1745 un privilège du roi pour la production de porcelaine à la façon de Saxe (figures humaines peintes et dorées).
Après sa mort, sa bibliothèque fut mise en vente aux enchères du 17 janvier 1752 au 3 février 1752 à l'hôtel de Beauvais, rue Saint-Antoine à Paris. (Cf. catalogue des livres de feu M. Orry de Fulvy, p. 86.)
Petites mouillures marginales aux 2 derniers feuillets, très petite restauration ancienne à un coin.