Lot n° : 1533 | Estimation : 80 - 100€
GAUGUIN (Paul). Le Sourire. Journal méchant. Collection complète en fac-similé. Introduction et notes par J.-L. Bouge. Paris, Maisonneuve et Cie, 1952.
In-folio (29 x 40,5 cm), couverture polychrome représentant le bois gravé de l'exemplaire de Daniel de Monfreid. Reproduction en fac-similé des 9 numéros et 3 suppléments, à laquelle il a été ajouté 5 planches de bois gravés en complément. Tirage à 1000 ex. (dont 500 furent détruits), n°338.
En décembre 1899, Gauguin écrit à Daniel de Monfreid : "J'ai créé un journal, Le Sourire, autographié, système Edison, qui fait fureur". Il en est à la fois le rédacteur, l'illustrateur et l'imprimeur. Le journal annoncé comme "hebdomadaire et paraissant le 21" sera en réalité un mensuel. Les 3 premiers numéros sont illustrés uniquement de dessins ; à partir du n° 4 apparaissent les très beaux bois gravés. Il y aura 9 numéros, d'août 1899 à avril 1900 (et 3 suppléments, septembre, octobre, avril). La plupart des articles sont de savoureuses chroniques locales, les cibles préférées de l'artiste étant le gouverneur, les gendarmes et les fonctionnaires tahitiens. Causticité, drôlerie et amertume se mêlent aux caricatures, s'enroulent autour de la splendeur des bois gravés.
Lot n° : 1533
Adjuge : 250 €
GAUGUIN (Paul). Le Sourire. Journal méchant. Collection complète en fac-similé. Introduction et notes par J.-L. Bouge. Paris, Maisonneuve et Cie, 1952.
In-folio (29 x 40,5 cm), couverture polychrome représentant le bois gravé de l'exemplaire de Daniel de Monfreid. Reproduction en fac-similé des 9 numéros et 3 suppléments, à laquelle il a été ajouté 5 planches de bois gravés en complément. Tirage à 1000 ex. (dont 500 furent détruits), n°338.
En décembre 1899, Gauguin écrit à Daniel de Monfreid : "J'ai créé un journal, Le Sourire, autographié, système Edison, qui fait fureur". Il en est à la fois le rédacteur, l'illustrateur et l'imprimeur. Le journal annoncé comme "hebdomadaire et paraissant le 21" sera en réalité un mensuel. Les 3 premiers numéros sont illustrés uniquement de dessins ; à partir du n° 4 apparaissent les très beaux bois gravés. Il y aura 9 numéros, d'août 1899 à avril 1900 (et 3 suppléments, septembre, octobre, avril). La plupart des articles sont de savoureuses chroniques locales, les cibles préférées de l'artiste étant le gouverneur, les gendarmes et les fonctionnaires tahitiens. Causticité, drôlerie et amertume se mêlent aux caricatures, s'enroulent autour de la splendeur des bois gravés.