Lot n° : 1505 | Estimation : 180 - 200€
LAMARTINE (Alphonse de). L.A.S. "Lamartine", Paris, 24 février 1834, 2 pp. in-4, adressée à une demoiselle (rare), très certainement à Elisa Moreau.
"Oui : je me souviendrai de cette rose blanche que vous jettez sur mon cercueil où sont maintenant toutes mes pensées. (…)", il la félicite ensuite pour ses "beaux vers" et son talent en espérant pouvoir l'aider à développer son génie et termine sa lettre par un de ses propres poèmes de 8 vers "Que le ciel et mon cœur bénissent ta pensée (…)", deux premières strophes du poème "A M. Wap poète hollandais en réponse à une ode adressée à l'auteur sur la mort de sa fille" paru dans les Recueillements poétiques (E.O. 1839). Ces deux premières strophes parurent également séparément dans les Harmonies poétiques et religieuses sous le titre "Réponse de M. de Lamartine à Mlle Elise Moreau".
Ce poème serait donc l'un des premiers jets manuscrits du poème définitifs, comme l'atteste l'étude de Ch. Croisille "Sur la date d'un poème des 'Recueillements' de Lamartine : 'L'ode à M. Wap' " parue dans la Revue d'Histoire littéraire de la France, 67e année, n° 4 (1967), pp. 784-788.
Déchirures aux pliures restaurées au ruban adhésif.
Née Marguerite Lise Derus, Elise Moreau (1813-1860) est une poétesse. Elle écrit une élégie en hommage à Elisa Guizot qui lui vaut les encouragements de François Guizot, ministre de l'Instruction publique. Elle est aussi soutenue par Charles Nodier, Chateaubriand, Lamartine. En 1853 elle épouse le poète Paulin Gagne, avec qui elle fonde le journal littéraire Le Théâtre du monde, qui paraît de 1854 à 1857. Elle obtient des récompenses de l'Académie française. Le couple de poètes finit néanmoins dans la misère.
Lot n° : 1505
Adjuge : 190 €
LAMARTINE (Alphonse de). L.A.S. "Lamartine", Paris, 24 février 1834, 2 pp. in-4, adressée à une demoiselle (rare), très certainement à Elisa Moreau.
"Oui : je me souviendrai de cette rose blanche que vous jettez sur mon cercueil où sont maintenant toutes mes pensées. (…)", il la félicite ensuite pour ses "beaux vers" et son talent en espérant pouvoir l'aider à développer son génie et termine sa lettre par un de ses propres poèmes de 8 vers "Que le ciel et mon cœur bénissent ta pensée (…)", deux premières strophes du poème "A M. Wap poète hollandais en réponse à une ode adressée à l'auteur sur la mort de sa fille" paru dans les Recueillements poétiques (E.O. 1839). Ces deux premières strophes parurent également séparément dans les Harmonies poétiques et religieuses sous le titre "Réponse de M. de Lamartine à Mlle Elise Moreau".
Ce poème serait donc l'un des premiers jets manuscrits du poème définitifs, comme l'atteste l'étude de Ch. Croisille "Sur la date d'un poème des 'Recueillements' de Lamartine : 'L'ode à M. Wap' " parue dans la Revue d'Histoire littéraire de la France, 67e année, n° 4 (1967), pp. 784-788.
Déchirures aux pliures restaurées au ruban adhésif.
Née Marguerite Lise Derus, Elise Moreau (1813-1860) est une poétesse. Elle écrit une élégie en hommage à Elisa Guizot qui lui vaut les encouragements de François Guizot, ministre de l'Instruction publique. Elle est aussi soutenue par Charles Nodier, Chateaubriand, Lamartine. En 1853 elle épouse le poète Paulin Gagne, avec qui elle fonde le journal littéraire Le Théâtre du monde, qui paraît de 1854 à 1857. Elle obtient des récompenses de l'Académie française. Le couple de poètes finit néanmoins dans la misère.