Lot n° : 1485 | Estimation : 200 - 250€
[FRÉDÉRIC II DE PRUSSE]. Mémoires pour servir à l'histoire de la maison de Brandebourg. D'après l'Original. A Berlin, Chez Chrétien Frederic Voss, 1767.
3 tomes en 1 vol. in-4, titre en rouge et noir, IV-XVI-[1]-208-212-154 pp., gravure frontispice au premier volume ; deux tableaux généalogiques dépliants ; deux cartes du Brandebourg dépliantes ; très nombreux bandeaux, portraits et culs-de-lampe gravés, souvent figuratifs, basane fauve, dos à nerfs orné de filets dorés, tr. rouges (reliure de l’époque). Ex-libris. Qqs épidermures, petits accrocs au mors supérieur en pied. Qqs petites mouillures.
Pendant le séjour de Voltaire à Potsdam, le Roi lui soumit cet ouvrage, et mit à profit quelques-unes de ses remarques marginales relatives au style et aux faits historiques. Ce fut là l’origine de l’édition publiée à Berlin en 1751 par le libraire Néaulme, avec privilège du Roi : l’édition de luxe parut la même année, et indique comme lieu d’impression le Donjon du Château. Le Brandebourg constituait le cœur du royaume de Prusse, intimement lié au royaume depuis que le Grand Electeur Frédéric III devint roi de Prusse en 1701 sous le nom de Frédéric Ier.
Après avoir un temps fréquenté Voltaire, Frédéric II devint célèbre pour avoir été l'un des porteurs de l'idéal du prince des lumières en tant que « despote éclairé ». Dès 1736, il part s'installer à Rheinsberg. Il s'entoure là d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres, il comble les lacunes laissées par l'éducation imposée par son père, rédige de la poésie en français. Il entame une longue correspondance avec Voltaire qui supervise et fait publier en 1740 l'Anti-Machiavel où le prince expose ses idées sur une monarchie contractuelle, soucieuse du bien des citoyens. Il gagne ainsi, l'année même où il succède à son père le titre de roi-philosophe.
Bon exemplaire dans une reliure sobre.
Lot n° : 1485
Adjuge : 300 €
[FRÉDÉRIC II DE PRUSSE]. Mémoires pour servir à l'histoire de la maison de Brandebourg. D'après l'Original. A Berlin, Chez Chrétien Frederic Voss, 1767.
3 tomes en 1 vol. in-4, titre en rouge et noir, IV-XVI-[1]-208-212-154 pp., gravure frontispice au premier volume ; deux tableaux généalogiques dépliants ; deux cartes du Brandebourg dépliantes ; très nombreux bandeaux, portraits et culs-de-lampe gravés, souvent figuratifs, basane fauve, dos à nerfs orné de filets dorés, tr. rouges (reliure de l’époque). Ex-libris. Qqs épidermures, petits accrocs au mors supérieur en pied. Qqs petites mouillures.
Pendant le séjour de Voltaire à Potsdam, le Roi lui soumit cet ouvrage, et mit à profit quelques-unes de ses remarques marginales relatives au style et aux faits historiques. Ce fut là l’origine de l’édition publiée à Berlin en 1751 par le libraire Néaulme, avec privilège du Roi : l’édition de luxe parut la même année, et indique comme lieu d’impression le Donjon du Château. Le Brandebourg constituait le cœur du royaume de Prusse, intimement lié au royaume depuis que le Grand Electeur Frédéric III devint roi de Prusse en 1701 sous le nom de Frédéric Ier.
Après avoir un temps fréquenté Voltaire, Frédéric II devint célèbre pour avoir été l'un des porteurs de l'idéal du prince des lumières en tant que « despote éclairé ». Dès 1736, il part s'installer à Rheinsberg. Il s'entoure là d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres, il comble les lacunes laissées par l'éducation imposée par son père, rédige de la poésie en français. Il entame une longue correspondance avec Voltaire qui supervise et fait publier en 1740 l'Anti-Machiavel où le prince expose ses idées sur une monarchie contractuelle, soucieuse du bien des citoyens. Il gagne ainsi, l'année même où il succède à son père le titre de roi-philosophe.
Bon exemplaire dans une reliure sobre.