Lot n° : 1473 | Estimation : 180 - 200€
IACOVLEFF (Alexandre) & MARAN (René). Batouala. Paris, Mornay, 1928.
In-4 maroquin rouge, dos lisse orné du titre en lettres mosaïquées de mar. brun, décor sur les plats de filets à froid et dorés en losanges concentriques et filets à froid obliques se croisant, encadrement int. de mar. rouge avec filets obliques dorés et à froid dans les angles, doublures et gardes de soie noire, doubles gardes de papier à motif africain, couv. ill. conservée, tr. dorées sur témoins.
6 hors texte et nombreuses illustrations dans le texte par Iacovleff.
Tirage à 448 exemplaires ; n°218 des 350 sur Rives à la forme.
Dos passé et légt frotté avec perte de mar. sur cert. lettres sinon très bon exemplaire de ce très bel ouvrage de René Maran élégamment illustré par Iacovleff.
Issu d'une famille guyanaise installée à la Martinique puis au Gabon (où son père occupait un poste administratif colonial), René Maran (1887-1960) fut envoyé en France dès l'âge de 7 ans pour ses études ; il y rencontra notamment Félix Éboué. Après des études de droit, il entra à son tour dans l’administration coloniale et fut nommé en 1912 en Oubangui-Chari – actuelle République Centrafricaine. Confronté sur place aux difficiles conditions de vie des populations locales, il s'inspira de cette expérience pour écrire son premier roman 'Batouala - Véritable roman nègre' qui décrit les traditions des Bandas et notamment le rite de la Gan'za, cérémonie initiatique de passage à l'âge adulte pour les jeunes garçons et les jeunes filles. Publié en 1921 grâce à ses amis Henri de Régnier et Philéas Lebesgue, le roman, dans sa préface seule (non reprise dans cette édition), dénonce certains aspects de la colonisation, ce qui valut à son auteur des controverses et des inimitiés. L'ouvrage obtint néanmoins le prix Goncourt en 1921, devenant ainsi le premier livre écrit par un écrivain noir à recevoir un prestigieux prix littéraire.
Lot n° : 1473
Adjuge : 180 €
IACOVLEFF (Alexandre) & MARAN (René). Batouala. Paris, Mornay, 1928.
In-4 maroquin rouge, dos lisse orné du titre en lettres mosaïquées de mar. brun, décor sur les plats de filets à froid et dorés en losanges concentriques et filets à froid obliques se croisant, encadrement int. de mar. rouge avec filets obliques dorés et à froid dans les angles, doublures et gardes de soie noire, doubles gardes de papier à motif africain, couv. ill. conservée, tr. dorées sur témoins.
6 hors texte et nombreuses illustrations dans le texte par Iacovleff.
Tirage à 448 exemplaires ; n°218 des 350 sur Rives à la forme.
Dos passé et légt frotté avec perte de mar. sur cert. lettres sinon très bon exemplaire de ce très bel ouvrage de René Maran élégamment illustré par Iacovleff.
Issu d'une famille guyanaise installée à la Martinique puis au Gabon (où son père occupait un poste administratif colonial), René Maran (1887-1960) fut envoyé en France dès l'âge de 7 ans pour ses études ; il y rencontra notamment Félix Éboué. Après des études de droit, il entra à son tour dans l’administration coloniale et fut nommé en 1912 en Oubangui-Chari – actuelle République Centrafricaine. Confronté sur place aux difficiles conditions de vie des populations locales, il s'inspira de cette expérience pour écrire son premier roman 'Batouala - Véritable roman nègre' qui décrit les traditions des Bandas et notamment le rite de la Gan'za, cérémonie initiatique de passage à l'âge adulte pour les jeunes garçons et les jeunes filles. Publié en 1921 grâce à ses amis Henri de Régnier et Philéas Lebesgue, le roman, dans sa préface seule (non reprise dans cette édition), dénonce certains aspects de la colonisation, ce qui valut à son auteur des controverses et des inimitiés. L'ouvrage obtint néanmoins le prix Goncourt en 1921, devenant ainsi le premier livre écrit par un écrivain noir à recevoir un prestigieux prix littéraire.