Lot n° : 124 | Estimation : 500 - 600€
LE ROUGE (Georges-Louis). Sixième et huitième cahiers des Jardins chinois. Paris, Le Rouge, sd (c. 1780). 2 vol. in-folio oblong, brochés, sans couverture. Sixième cahier : 30 planches gravées (mouillure claire sur les 4 dernières) : Sérail et jardins de Constantinople, Windsor, Kew, Renelagh, bassins de Versailles, Bessingen, Trianon (dont projet de la Reine), Pall-Mall, etc. Huitième cahier : 28 planches gravées (galerie de vers en marge des dernières pl.) : Tattenbach (Bavière), Schwartzenberg, Culmbach Bayreut, Monceau, Boudour, Frescati, Brunoy, etc. La série complète (très rare évidemment) des Jardins anglo-chinois ou Description des nouveaux jardins à la mode de Le Rouge renferme 21 cahiers publiés entre 1775 et 1789 (492 planches). "Georges Louis Le Rouge, ingénieur géographe du roi au service du comte de Clermont, lieutenant au régiment de Maurice de Saxe, architecte, dessinateur et graveur, se spécialise à partir de 1736 dans l'édition et le négoce, à Paris, de cartes et plans en rapport avec les événements politiques et militaires de son temps. Ses gravures de jardins, oeuvre ultime, publiées entre 1775 et 1789 sous forme de livraisons en cahiers - vingt et un au total - constituent le plus important oeuvre gravé concernant l'histoire des jardins européens du XVIIIe siècle, époque charnière de l'histoire du jardin. Ses relations avec l'Angleterre lui donnent l'opportunité de divulguer en France et en Europe les nouveaux modèles de jardin(…). Les 491 planches contiennent l'ensemble le plus complet de vues de jardins, qu'ils soient réguliers ou irréguliers, à la mode française, anglaise ou dite anglo-chinoise. Plans généraux, parterres, bosquets, temples, kiosques, lacs artificiels, rivières enchantées, fermettes, amphithéâtres, pavillons d'inspiration antique, gothique, orientale ou chinoise, mais aussi cascades, fontaines, treillages, ponts, ménageries, volières et serres : à travers l'Europe nous est offert un panorama très vaste sur les jardins les plus représentatifs de France, d'Angleterre, d'Allemagne et d'Italie. Pour la France, à côté de jardins célèbres comme ceux de la folie Saint-James à Neuilly, du Désert de Retz à Chambourcy, du Trianon de Marie-Antoinette ou des jardins romantiques d'Ermenonville, nombre de jardins inconnus, disparus ou jamais réalisés, à Paris ou en province, nous sont révélés. Les jardins anglais représentés sont peu nombreux, mais nous dévoilent les fabriques, les rochers et autres cascades des jardins de Chiswick, Stowe et de Kew Garden à Londres, sans doute le jardin le plus «moderne». L'Allemagne figure en bonne place avec les jardins de Schwetzingen, la résidence de Würzburg et un cahier entier consacré au Bagno Park de Burgsteinfurt. (…)" (Véronique Royet, Georges Louis Le Rouge, Les Jardins anglo-chinois, BNF, 2004.)
Lot n° : 124
Adjuge : 560 €
LE ROUGE (Georges-Louis). Sixième et huitième cahiers des Jardins chinois. Paris, Le Rouge, sd (c. 1780). 2 vol. in-folio oblong, brochés, sans couverture. Sixième cahier : 30 planches gravées (mouillure claire sur les 4 dernières) : Sérail et jardins de Constantinople, Windsor, Kew, Renelagh, bassins de Versailles, Bessingen, Trianon (dont projet de la Reine), Pall-Mall, etc. Huitième cahier : 28 planches gravées (galerie de vers en marge des dernières pl.) : Tattenbach (Bavière), Schwartzenberg, Culmbach Bayreut, Monceau, Boudour, Frescati, Brunoy, etc. La série complète (très rare évidemment) des Jardins anglo-chinois ou Description des nouveaux jardins à la mode de Le Rouge renferme 21 cahiers publiés entre 1775 et 1789 (492 planches). "Georges Louis Le Rouge, ingénieur géographe du roi au service du comte de Clermont, lieutenant au régiment de Maurice de Saxe, architecte, dessinateur et graveur, se spécialise à partir de 1736 dans l'édition et le négoce, à Paris, de cartes et plans en rapport avec les événements politiques et militaires de son temps. Ses gravures de jardins, oeuvre ultime, publiées entre 1775 et 1789 sous forme de livraisons en cahiers - vingt et un au total - constituent le plus important oeuvre gravé concernant l'histoire des jardins européens du XVIIIe siècle, époque charnière de l'histoire du jardin. Ses relations avec l'Angleterre lui donnent l'opportunité de divulguer en France et en Europe les nouveaux modèles de jardin(…). Les 491 planches contiennent l'ensemble le plus complet de vues de jardins, qu'ils soient réguliers ou irréguliers, à la mode française, anglaise ou dite anglo-chinoise. Plans généraux, parterres, bosquets, temples, kiosques, lacs artificiels, rivières enchantées, fermettes, amphithéâtres, pavillons d'inspiration antique, gothique, orientale ou chinoise, mais aussi cascades, fontaines, treillages, ponts, ménageries, volières et serres : à travers l'Europe nous est offert un panorama très vaste sur les jardins les plus représentatifs de France, d'Angleterre, d'Allemagne et d'Italie. Pour la France, à côté de jardins célèbres comme ceux de la folie Saint-James à Neuilly, du Désert de Retz à Chambourcy, du Trianon de Marie-Antoinette ou des jardins romantiques d'Ermenonville, nombre de jardins inconnus, disparus ou jamais réalisés, à Paris ou en province, nous sont révélés. Les jardins anglais représentés sont peu nombreux, mais nous dévoilent les fabriques, les rochers et autres cascades des jardins de Chiswick, Stowe et de Kew Garden à Londres, sans doute le jardin le plus «moderne». L'Allemagne figure en bonne place avec les jardins de Schwetzingen, la résidence de Würzburg et un cahier entier consacré au Bagno Park de Burgsteinfurt. (…)" (Véronique Royet, Georges Louis Le Rouge, Les Jardins anglo-chinois, BNF, 2004.)