Lot n° : 1162 | Estimation : 100 - 150€
NERCIAT (Andréa de). Les Aphrodites ou Fragments thali-priapiques, pour servir à l'histoire du plaisir. Lampsaque [Bâle], sn [Steuben], 1793 [1864].
8 parties en 2 vol. in-12 demi-basane racinée, dos lisses ornés de fers érotiques dorés, titre et tomaison dorés, dates en queue, filet doré sur les plats, tête doré, non rogné.
Rarissime édition tirée à 194 ex. numérotés ; un des 158 sur papier vergé) publiée en octobre 1864 à Bruxelles par Mertens pour Jules Gay, selon Dutel et Pia, sous la fausse adresse de Steuben à Bâle. La première édition de ce roman libertin, introuvable, fut publiée en 1793. Complet du frontispice de F. ROPS et des 8 figures hors texte, le tout tiré sur Chine.
"L’ouvrage capital de Nerciat, car il donne des lumières sur des sociétés libertines qui existèrent réellement (…). L’Ordre nous est décrit par le menu (…). Il y a deux sortes de membres : les adeptes dits ‘intimes’ puis des auxiliaires (..). Il faut y ajouter une domesticité nombreuse et choisie suivant les critères du seul plaisir (…). Passé l’enceinte tout est possible. La licence y est souveraine absolue", Pia, Dictionnaire des œuvres érotiques, p. 35-36. (Gay, I, 242 ; Pia, Enfer, 74-75 ; un seul exemplaire - incomplet de 4 parties - recensé à la BnF.)
Lot n° : 1162
Adjuge : 620 €
NERCIAT (Andréa de). Les Aphrodites ou Fragments thali-priapiques, pour servir à l'histoire du plaisir. Lampsaque [Bâle], sn [Steuben], 1793 [1864].
8 parties en 2 vol. in-12 demi-basane racinée, dos lisses ornés de fers érotiques dorés, titre et tomaison dorés, dates en queue, filet doré sur les plats, tête doré, non rogné.
Rarissime édition tirée à 194 ex. numérotés ; un des 158 sur papier vergé) publiée en octobre 1864 à Bruxelles par Mertens pour Jules Gay, selon Dutel et Pia, sous la fausse adresse de Steuben à Bâle. La première édition de ce roman libertin, introuvable, fut publiée en 1793. Complet du frontispice de F. ROPS et des 8 figures hors texte, le tout tiré sur Chine.
"L’ouvrage capital de Nerciat, car il donne des lumières sur des sociétés libertines qui existèrent réellement (…). L’Ordre nous est décrit par le menu (…). Il y a deux sortes de membres : les adeptes dits ‘intimes’ puis des auxiliaires (..). Il faut y ajouter une domesticité nombreuse et choisie suivant les critères du seul plaisir (…). Passé l’enceinte tout est possible. La licence y est souveraine absolue", Pia, Dictionnaire des œuvres érotiques, p. 35-36. (Gay, I, 242 ; Pia, Enfer, 74-75 ; un seul exemplaire - incomplet de 4 parties - recensé à la BnF.)