Lot n° : 103 | Estimation : 1500 - 2000€
Henri CHÉRON (1921-2011)
Le chien levant la patte, 1994
Collage sur aluminium, monogrammé en bas à droite
26,5 x 34 cm
En 1994, Henri Chéron est excédé par les chiens, tenus en laisse ou non, qui "crottent" devant son entrée de maison sans que cela ne perturbe leurs propriétaires. Une ou deux lettres sont adressées à la mairie de Limoges pour faire part de ce désagrément régulier représentatif des incivilités et, dans la foulée, il réalise de façon malicieuse et humoristique ce Chien levant la patte (en deux exemplaires, un sur laiton et l'autre sur aluminium).
Chéron élabore l'animal de profil en tranches verticales de papier à dessin blanc et noir témoignant de son mécontentement vis-à-vis de ce canin.
La sobriété du décor relate aussi le peu d'écho suscité suite à ses remarques. En réalisant de façon ambivalente l'expression de la tête du chien qui peut être perçue comme un "chien méchant" ou un "chien rieur", il pose le problème du comportement de son propriétaire : "se moquer du monde", "indifférence vis-à-vis d'autrui", "négligence coupable ou non". Il pose à nouveau le problème de l'éducation et du savoir être de nos semblables.
Bibliographie : TESSIER, Jean-François. Henri Chéron, Orfèvre émailleur. Limoges, Chéron-Tessier SARL, 2021, oeuvre reproduite p.181
Provenance : Atelier de l'artiste, par descendance
Lot n° : 103
Estimation : 1500 - 2000 €
Henri CHÉRON (1921-2011)
Le chien levant la patte, 1994
Collage sur aluminium, monogrammé en bas à droite
26,5 x 34 cm
En 1994, Henri Chéron est excédé par les chiens, tenus en laisse ou non, qui "crottent" devant son entrée de maison sans que cela ne perturbe leurs propriétaires. Une ou deux lettres sont adressées à la mairie de Limoges pour faire part de ce désagrément régulier représentatif des incivilités et, dans la foulée, il réalise de façon malicieuse et humoristique ce Chien levant la patte (en deux exemplaires, un sur laiton et l'autre sur aluminium).
Chéron élabore l'animal de profil en tranches verticales de papier à dessin blanc et noir témoignant de son mécontentement vis-à-vis de ce canin.
La sobriété du décor relate aussi le peu d'écho suscité suite à ses remarques. En réalisant de façon ambivalente l'expression de la tête du chien qui peut être perçue comme un "chien méchant" ou un "chien rieur", il pose le problème du comportement de son propriétaire : "se moquer du monde", "indifférence vis-à-vis d'autrui", "négligence coupable ou non". Il pose à nouveau le problème de l'éducation et du savoir être de nos semblables.
Bibliographie : TESSIER, Jean-François. Henri Chéron, Orfèvre émailleur. Limoges, Chéron-Tessier SARL, 2021, oeuvre reproduite p.181
Provenance : Atelier de l'artiste, par descendance